life.reboot(vancouver) » Immigration Un toulousain au far west Canadien Sun, 27 Dec 2015 18:10:07 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.1 Tu sais que tu es à Vancouver quand … #54 /2014/04/footing-en-compagnie-d-un-coyote/ /2014/04/footing-en-compagnie-d-un-coyote/#comments Wed, 23 Apr 2014 03:52:13 +0000 /?p=2063 Tu croises un coyote quand tu fais ton footing !

Contrairement aux ours, il n’est pas rare d’en croiser aux abords du Stanley Park en particulier au crépuscule et j’ai déjà vu à la une d’un journal «un chien s’est fait bouffer par un coyote sur une terrasse d’une habitation» (paye ton sujet important pour être à la première page !).

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Jamais 2 sans 3 /2014/03/jamais-deux-sans-trois/ /2014/03/jamais-deux-sans-trois/#comments Sat, 01 Mar 2014 07:00:18 +0000 /?p=2001 Vu que je suis maintenant bien acclimaté chez les bûcherons les années se suivent et se ressemblent. Ce n’est pas pour autant monotone et je vais tenter de relater les activités que je n’ai pas publiées cette année en photos et en vidéo.

Printemps

La saison de VTT commence par la maintenance des chemins après les précipitations de l’hiver et le début de la fonte des neiges. C’est aussi l’occasion de développer du karma afin de limiter les chutes ;) :

Cela dit, la pluie n’a pas été digne de la région et l’été est arrivé tôt en Mai.

Été

Tofino

Les longs weekends de l’été sont l’occasion de sortir de la ville comme pour aller à Tofino sur l’île de Vancouver, la mecque du surf sur la côte Ouest du Canada. Enfin avec une eau à 12°C l’été, il faut la combinaison intégrale aussi pendant la période estivale ;) !
Faire des burgers maisons sur la plage avec un barbecue portable ça n’a pas de prix (enfin si 25 CAD HT !) :

Un bon feu pour se réchauffer à la tombée de la nuit c’est agréable aussi :

Silverstar

Direction l’Est vers l’intérieur des terres à Vernon pour profiter des lacs et découvrir le bike park de Silverstar.

J’ai enfin compris la signification du mot «cabin», je croyais qu’il s’agissait d’une petite cahute dans les bois mais c’est en fait le terme souvent utilisé pour une maison de campagne comme celle-ci qui n’est pas vraiment petite, c’est même plus un chalet qu’autre chose mais les gens appellent ça une «cabin» :

2 jours de VTT de descente sur des chemins beaucoup plus fluides et moins défoncés que Whistler :

Celebration of lights

Chaque année un concours de feux d’artifice a lieu à Vancouver où 3 pays dont le Canada s’affrontent pour la joie des petits et des grands. Cette année il y avait également un spectacle de voltige aérienne :

Cumberland

Retour sur l’île de Vancouver en prenant le ferry pour descendre les chemins de Cumberland, toujours un régal :

Rocheuses Canadiennes

Un grand merci à mes potes qui ont traversé l’Atlantique plus un continent pour venir me voir et découvrir Vancouver ainsi que les rocheuses Canadiennes à bord d’un gros 4×4 :

Et on pouvait pas faire plus Canadien :

Enfin si, on a vu un bon gros Grizzli dans la nature pendant une randonnée parce que les ours bruns c’est trop commun ;) !
Et on continue dans le cliché avec un tour en hydravion :

Afin de découvrir la ville sous un autre angle :

Leavenworth

Puis direction le Sud cette fois vers Leavenworth dans l’état de Washington pour faire du VTT (pour changer ;)) dans une fausse ville bavaroise (qui a sa propre fête de la bière) :

Whistler

Quelle meilleur bike park pour prendre des cours de descente afin de repousser ses limites mais en sécurité (voir effets sonores dans la vidéo en bas de page pour le avant/après).

Automne

Sport en salle

J’ai aussi rejoins une équipe pour jouer dans une ligue de sport en salle (genre omnisports comme quand j’étais gamin avec un sport différent chaque semaine ;)). Parfait pour manger/bouger malgré la pluie (encore une fois même si il n’y en avait pas tant que ça) et découvrir de nouveau sport genre Dodgeball (balle aux prisonniers) ou le Hockey en salle. Et depuis récemment nous avons même l’appareillage complet (short, t-shirt, pantalon et veste). Et j’ai bien dit manger/bouger car quand le match ne commence pas trop tard ça se termine au pub ;).

VTT de nuit

Le soleil se couche très tôt dès le début de l’automne mais ce n’est pas une raison pour arrêter de faire du VTT en semaine, s’équiper de plusieurs lumières permet de descendre les chemins dans le noir absolu, sensations garanties !

Seattle

Cette période où la neige n’est pas encore arrivée et que la saison de VTT touche à sa fin est le moment idéal pour faire du tourisme comme explorer Seattle :

Hiver

Le peu de pluie et le peu de neige a étendu la saison de VTT considérablement sans avoir à rouler dans la neige ou mettre 2 paires de chaussettes. J’ai tout de même pu faire du snowboard de rando et ça me plait bien (le côté nature calme et sans file d’attente de la randonnée en raquettes sans le bruit et avec le côté fun de la descente !).

Un long weekend à la station et le très jolie village de Big White afin de chercher de la neige légère contrairement aux stations de la côte et l’opportunité de faire de l’escalade sur glace ainsi que de rechausser les patins à glace (après bien 15 ans !) pour jouer au sport national.

La vidéo

Pour le reste et comme le veut la tradition, voici une vidéo résumant cette année. J’ai voulu la garder courte mais j’ai pas réussi ;). Penser à regarder la version HD directement sur le site de vimeo pour une meilleur qualité et pour voir les ours ;).

Vu que je ne vais pas être déporté, on continue toujours sur la même lancée pour de nouvelles aventures !

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Saloperie d’immigré /2014/02/comment-obtenir-la-residence-permanente-au-canada/ /2014/02/comment-obtenir-la-residence-permanente-au-canada/#comments Thu, 27 Feb 2014 07:00:53 +0000 /?p=1995 En tant que touriste Français sans visa, il est possible de visiter pendant 6 mois le territoire Canadien. Il n’est pas possible en revanche pendant cette période de travailler du moins légalement ;). Cet article détaille la procédure d’immigration au Canada en tant que travailleur et plus particulièrement via la province de la Colombie-Britannique, le tout sponsorisé par une entreprise locale.

Avec un taux de natalité faible d’environ 1,67, les deux-tiers de la croissance du Canada repose sur les nouveaux arrivants. Il est même estimé que d’ici 20 ans, les nouveaux immigrants représenterait 80 % des nouveaux habitants. Pas étonnant quand on sait qu’aujourd’hui plus d’une personne sur 5 au Canada est née à l’étranger !

Le permis de travail

Mon permis de travail m’a été délivré à mon entrée sur le territoire pour une durée de 3 ans, soit une expiration le 1 Mars 2014. À partir de cette date et s’il n’y a pas eu de renouvellement la période touristique démarre et donne ainsi lieu à une déportation au bout de 6 mois (ou à une immigration clandestine au choix ;)).

Dans mon cas, ce permis est lié à l’entreprise qui m’emploie ce qui veut dire qu’une démission ou un licenciement annule le permis de travail. Retrouver un employeur qui accepte alors d’effectuer la démarche pour un nouveau permis de travail n’est pas chose aisée car le préavis de démission est généralement de 2 semaines. En effet, pour qu’une entreprise préfère miser sur 3 mois de paperasses plutôt que de recruter quelqu’un qui sera là après lui avoir serré la main dans maximum 2 semaines il faut certainement avoir un très bon profil.

Le renouvellement du permis de travail reste assez rare et souvent plus long à obtenir que celui initial, ceci dans le but de pousser les nouveaux arrivants vers la résidence permanente. L’obtention pouvant prendre jusqu’à 1 an et demi, les ressources humaines m’ont conseillé de commencer le processus au bout d’un an et demi si je souhaitais avoir le choix de rester lors de l’expiration du permis de travail, ce que j’ai donc fait.

Étape 1, la candidature provinciale

Afin d’obtenir plus rapidement la résidence permanente quand on est employé par une entreprise locale, il est courant de demander la candidature provinciale ou PNP pour «Provincial Nomination Program» en Colombie-Britannique. C’est une sorte de parrainage où l’employeur vante les mérites de l’employé, genre il a pas réussi à trouver le même profil parmi les résidents. Ma société fait appel pour ces démarches à un consultant en immigration. On m’a dit que ça arrivait assez souvent que la démarche échoue quand elle est faite à l’arrache directement par une entreprise, je suppose que c’est pour ça qu’ils passent par une société tierce.

Les informations demandées :

  • copie du passeport ;
  • copie du permis de travail ;
  • CV ;
  • copie des diplômes ;
  • copie du certificat de naissance ;
  • copie de certificats de mariage/divorce/etc ;
  • date et lieu de la dernière entrée au Canada ;
  • raisons pour la résidence en cours et éventuellement celles précédentes en Colombie-Britannique ;
  • contacts de la famille en Colombie-Britannique et dans les autres provinces/territoires du Canada ;
  • 6 photos d’identité (et comme dab c’est encore un nouveau format différent du passeport !).

Coût : 550 CAD.

Étape 2, la résidence permanente

Une fois la candidature provinciale obtenue il faut remplir les papiers pour la résidence permanente qui sera alors traitée très certainement hors de la province. Pour moi, elle est traitée à Sydney, Nouvelle-Écosse (une des provinces les plus à l’Est du Canada, à ne pas confondre avec l’Australie ou l’Écosse :)).

Les informations demandées :

  • si vous savez communiquer en Anglais et/ou en Français ;
  • contacts des parents et de la fratrie (nouveau mot pour toi ;)) ;
  • extrait du casier judiciaire ;
  • nombre d’année d’études depuis l’école primaire et détails des années depuis le lycée (manière de montrer que tu as redoublé :p) ;
  • occupations (étudiant, travailleur, explorateur, branleur, …) depuis l’age de 18 ans (blanc interdit genre Juillet-Août faut mettre vacances d’été…) ;
  • lieux de résidence depuis l’âge de 18 ans avec code postal s’il vous plait !
  • pays où tu as vécu les 5 dernières années si ce n’est pas ton pays d’origine ou le pays en cours de résidence ;
  • associations auxquels tu as participé ;
  • éventuels postes au sein d’un gouvernement ;
  • détails sur le service militaire ;
  • le plus dur, dates et pays visités au cours des 10 dernières années ou depuis l’âge de 18 ans ;
  • montant des fonds transférables dont tu disposes au Canada ;
  • questions traditionnelles où l’on te demande si tu es un criminel, un terroriste ou participe régulièrement à des génocides (mais qui réponds oui à ça ?) ;
  • 6 photos (4 pour la partie médicale et 2 pour le CIC).

Il faut aussi mettre à jour lors de chaque étape la dernière date d’entrée au Canada ainsi que les dates et pays récemment visités

Coût : 490 CAD.

Etape 3, les examens médicaux

Si la demande est acceptée, tu reçois un numéro de fichier ainsi que des instructions pour une visite médicale. En effet, afin d’éviter une immigration juste pour obtenir une couverture sociale, des examens médicaux sont nécessaires pour compléter le dossier. Ça n’a pas vraiment de sens quand on vient de la France où il est difficile d’avoir une meilleur couverture sociale mais ça en a beaucoup plus quand on vient du pays de l’Oncle Sam !

Les examens effectués :

  • le traditionnel «est-ce que votre cœur bat ?», «Oui», «Très bien, ça fera donc 23 euros» ;) ;
  • radiographie du thorax ;
  • pipi dans un flacon ;
  • prise de sang pour le sida et la syphilis.

Coût : 290 CAD pour une durée d’environ 90 minutes.

Etape 4, l’envoi du passeport et du permis de travail

Cette étape est optionnelle et apparemment pas commune pour les Français car nous n’avons pas besoin de visa mais le CIC m’a demandé mon passeport pour finaliser le dossier et une copie ne suffit pas ! Apparemment à ce niveau d’avancement il est très difficile de les joindre, il y a un email et une adresse postale (pas de téléphone) et ils répondent que très rarement. Ils sont sensés ne le garder que 4 semaines mais ça a finalement duré plus longtemps ce qui m’a empêché de descendre aux Statès pour un weekend prévu de longue date mais c’est toujours mieux que de recommencer la procédure à zéro !

Cette fois le dossier est traité à Ottawa, Ontario, la capitale et les informations doivent être envoyées dans les 60 jours.

Les informations demandées :

  • passeport ;
  • permis de travail ;
  • informations biométriques (taille et couleur des yeux).

Etape 5, la réentrée sur le territoire

Si tout va bien vous recevez la confirmation de la résidence permanente en plus de votre passeport si on vous l’avez demandé. Il est alors nécessaire de faire un «landing» afin de terminer la procédure. Il s’agit de sortir du territoire pour y rerentrer afin de finaliser les papiers et ce dans les 6 prochains mois. Apparemment il est possible de faire ça à Vancouver mais il n’y a pas beaucoup de bureaux et ils sont assez chargés alors qu’à la frontière ils ont du monde.

Je profite donc de bosser au sud de Vancouver pour descendre à Point Roberts dans l’état de Washington (20 minutes en voiture), une aberration géo-politique. Dommage que les cours d’histoire ne soient pas aussi vivants que cette vidéo pour expliquer la raison de cette zone non incorporée :

Click here to view the video on YouTube.

J’avais lu sur Internet que cette frontière ne traitait pas les demandes d’immigration mais vu que c’était un long weekend au Canada j’ai préféré tenter ma chance plutôt que de faire la queue aux autres bien chargées pour le coup. Je me suis aussi dit que c’était l’occasion de visiter cette presqu’île (et de faire le plein façon Andorre/Espagne quand on est toulousain :)), mais que nenni ! Quand l’agent de la frontière m’a demandé ce que je venais faire là bas, il m’a envoyé dans la bâtiment où tu rencontres tout plein d’Européens et autre mexicains qui ont besoin de visas afin de me refuser l’entrée aux États-Unis, une première :). Ils te fournissent alors un papier contenant la mention «Flagpole» qui veut dire en gros que tu as fait le tour du poteau (celui qui contient le drapeau) considéré comme zone internationale ou «no-touching zone» et donc effectué une sortie du territoire sans forcément entrer aux USA (ce qu’aurait pu me demander un agent de la frontière Canadienne si j’y étais allé à pied).

C’est souvent la procédure pour les personnes qui ne peuvent pas entrer aux États-Unis facilement. Côté Américain, un agent m’a même suivi pour bien vérifier que je repartais vers le Nord direction la frontière Canadienne. Paye ta procédure !

C’est déconseillé mais pendant cette période où je n’avais qu’une confirmation et plus de permis de travail, j’ai pu aller aux États-Unis (ce même long weekend d’ailleurs) et voyager en France sans problème pour revenir.

Étape 6, la carte de résident permanent

C’est l’équivalent de la fameuse carte verte aux États-Unis. Cette carte est nécessaire pour rentrer de nouveau sur le territoire Canadien et même suffisante, cela dit pour sortir du territoire il faut tout de même un passeport donc avoir les 2 sur soi à l’étranger reste indispensable. Petit plus pour la version Canadienne, une partie transparente pour la seconde photo et le tout très coloré assez classe mais ça vaut pas le passeport Finlandais :) :

Click here to view the video on YouTube.

Qui dit changement de statut d’immigration dit nouveau numéro de sécurité social et comme la première fois ça se fait en moins de 10 minutes dans un des centres agréés à la pause de midi par des administratifs super cordiaux et le tout en Français «What else?» enfin quoi d’autre ;) ?

En résumé les dates

  • 26 Septembre 2012 – envoi de la candidature provinciale ;
  • 4 Décembre 2012 – acceptation de la candidature provinciale (10 semaines, estimé à 8-12 semaines) ;
  • 6 Février 2013 – envoi de l’application pour la résidence permanente ;
  • 18 Mars 2013 – réception du numéro de fichier confirmant le dossier (1 mois et demi, estimé à 2-3 mois) ;
  • 19 Mars 2013 – envoi des instructions pour les examens médicaux ;
  • 8 Avril 2013 – visite médicale ;
  • 9 Juillet 2013 – reçu de la facture pour le droit à la résidence permanente (490 CAD) ;
  • 9 Septembre 2013 – demande du passeport ;
  • 18 Septembre 2013 – envoi du passeport ;
  • 23 Octobre 2013 – confirmation de la résidence permanente (5 semaines, estimé à 4 semaines) ;
  • durée depuis envoi initial de la demande de résidence permanente : 9 mois, estimé à 6-12 mois ;
  • 8 Novembre 2013 – «landing» à Point Roberts ;
  • 28 Janvier 2014 – réception par courrier de la carte de résidence permanente (10 semaines, estimé à 6 semaines) ;
  • durée totale : 1 an et 4 mois, estimé à 1 an et 6 mois.

Coût total : environ 1330 CAD + photos d’identité (12 !) + frais de traitement par une société de consultation.

La suite

Malgré son nom, cette résidence permanente n’est pas valide «ad vitam æternam» et doit être renouvelée en gros tous les 5 ans si vous êtes présents au moins environ 2 ans (730 jours) au cours des 5 dernières années. Je peux maintenant travailler pour n’importe quelle entreprise sauf celle nécessitant une autorisation de sécurité de haut niveau ainsi que résider dans n’importe quelle province/territoire.

En revanche, je n’ai pas droit de voter ou de me présenter pour des élections (c’est le gros point noir pour moi ça ;)). Pour cela, il est aussi possible de présenter une demande de citoyenneté Canadienne après avoir résidé au moins 3 ans au cours des 4 dernières années. Il faut donc continuer à bien tracer les jours passés à l’étranger, chose que je maintiens dès à présent pour éventuellement éviter de galérer dans quelques années.

Bref (ça faisait longtemps que je n’avais pas écrit un article aussi long !), me voilà donc parmi ces saloperies d’immigrés (et d’émigrés par la même occasion) :p.

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Déjà deux ans à Vancouver /2013/03/deja-deux-ans-a-vancouver/ /2013/03/deja-deux-ans-a-vancouver/#comments Fri, 01 Mar 2013 08:11:12 +0000 /?p=1480 Deep powder

Comme toujours, le temps passe vite, très vite. Je ne réalise pas que j’ai mis les pieds au Canada il y a exactement 2 ans aujourd’hui, ça ne me parait pas si lointain.

J’ai consacré moins de temps cette année à écrire des articles sur site parce que j’étais plus occupé, même quand il ne fait pas beau :). En effet, je connais encore plus de gens ce qui me permet de profiter au maximum de la saison de Ski mais aussi et pour la première fois d’une longue saison de VTT bien remplie (Avril à Novembre) puisque j’avais déjà mon vélo.

Je me suis également adonné à de nouvelles activités tels que :

  • le kayak ;
  • l’escalade ;
  • le triathlon (du moins la natation en relais) ;
  • le disc golf (qui fera l’objet d’un article à part :)).

Sans pour autant délaisser :

  • le VTT (XC et DH) ;
  • le snowboard («Deep powder» style) ;
  • la randonnée ;
  • la course à pied ;
  • les rollerblades ;
  • le yoga (pour équilibrer tout ça un peu) ;
  • le golf (comme ça on crois que je suis quelqu’un d’important).

Je suis toujours autant fasciné après 2 ans par l’environnement et ses possibilités, pouvoir skier après le boulot dans 10 cm de neige fraîche (tombée dans la journée) ou descendre parmi les chemins de VTT les plus réputés au monde ça n’a pas prix (enfin si et c’est pas donné mais c’est pas ça la question :)). Le mauvais temps ne me fait plus peur ;) et je sais que les meilleurs conditions pour le ski c’est souvent quand il pleut en ville et qu’il neige en montagne. C’est pareil pour le VTT où la forêt est tellement dense et la pluie pas si forte finalement que les sapins filtrent assez bien et le terrain à défaut d’être sec n’est pas collant.

Côté pratique de l’Anglais c’est toujours plus fluide et on m’a dit que j’ai fait des progrès même si mon accent est toujours aussi peu discret mais j’y travaille ;). La compréhension est bien meilleur également même si les situations dans les endroits bruyants tel qu’un pub avec une grande table où tu parles au gars à l’opposé restent difficiles.

J’ai pas mal bougé cette année mais il reste encore beaucoup à explorer dans cette province, dans les autres ou encore aux États-Unis.

J’ai toujours pas le mal du pays car je rentre finalement assez souvent mais c’est parfois l’inverse, sûrement lié au fait que mon chez moi avec mes affaires est maintenant ici. Mon permis de travail expire dans un an et j’aimerais garder le choix de rester ou de rentrer plutôt que de voir un agent sonné à ma porte pour me dire : «tu prends ton manteau, on s’en va» ou bien «allez faut-y aller là Monsieur, c’est terminé maintenant». J’ai donc soumis ma candidature pour le permis de résidence permanente qui devrait se terminer dans les prochains mois. Je ferais alors un article dédié à ce sujet (s’il est accepté sinon je ferais rien ;)) pour connaître les papiers demandés, la démarche à suivre ou encore le temps de traitement (même si c’est très variable à ce que j’ai compris).

Au lieu d’écrire une dissertation cette année, j’ai tout donné dans une longue vidéo qui résume bien ce que je fait (en plus de travailler bien sûr, faut pas croire que c’est les vacances tous les jours :D), rien n’est plus partant qu’une image qui bouge. Et ça bougeotte pas mal donc faut pas avoir trop manger avant :) et cliquer le bouton HD vous permettra de distinguer les balles de golf ou le frisbee du ciel ;) :

La compilation des chutes 2012 est pour bientôt et elle sera plus riche que celle de l’an dernier :D.

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Le point après 366 jours /2012/03/le-point-apres-366-jours/ /2012/03/le-point-apres-366-jours/#comments Thu, 01 Mar 2012 08:00:20 +0000 /?p=595 Année bissextile oblige, il y a 366 jours je posais les pieds au Canada pour la première fois afin de m’y installer (saloperie d’immigrant, voir même d’émigrant ;)) ! Je me suis laissé quatre saisons pour décider de la suite, c’est donc l’occasion de faire un petit retour de cette aventure.

Arrivée en territoire inconnu

Malgré quelques déboires à l’arrivée, l’installation s’est très bien déroulée grâce à une excellente organisation de ma boîte. J’ai récupéré le peu d’affaires qui m’a suivi après quelques semaines et un peu de retard mais le tout en parfait état. J’ai visité les environs pendant les premiers mois tout en continuant à travailler avec l’impression d’être en train de voyager.

Ensuite, je suis passé par l’étape de «désenchantement» dont on m’avait parlé, d’où la présence du phénomène car ça doit être psychosomatique ;). Je pense que c’est surtout lié à l’effet découverte/tourisme qui retombe et que j’étais dans une période transitoire, à savoir pas encore vraiment chez moi mais dans un appartement temporaire. Du coup, je ne m’étais pas inscrit à des clubs vu que j’allais peut être changer de quartier dans quelques mois/semaines ce qui réduit les contacts avec la communauté. Et puis, je voyais les montagnes mais j’avais pas de vélo ;) vu que j’étais pas sûr de pouvoir l’entreposer avec sécurité et la saison de ski était terminée malgré la neige qui n’a fondue que fin Juillet. Quoi qu’il en soit mon chef avait raison, il faut réduire au maximum la période entre les deux déménagements afin de s’installer comme il faut. C’était néanmoins nécessaire pour découvrir les différents quartiers afin de savoir là où je voulais vivre.

Déménagement de nouveau

La recherche d’un nouveau logement n’a pas été facile car j’ai du revenir en France pour le travail après un seulement un mois ce que ne m’a pas motivé à chercher sans pouvoir visiter et/ou confirmer ce qui m’a incité à attendre. Je n’étais pas décidé entre refaire une coloc ou prendre un appartement, du coup j’ai cherché des deux côtés lors de me retour de France.

Je prévois un article dédié à la recherche d’un logement dans la ville où l’immobilier est le plus cher du Canada mais pour le moment je vais juste copier texto l’email que j’ai utilisé pour chercher une coloc et qui résume bien mon d’état d’esprit je pense :

Hi,

I found the following ad on craigslist looking for a roommate:
<URL>

So I am a 29 years old French guy who just moves to Vancouver
a few months ago. I work in software as an engineer, a bit
of a geek but I can speak to people and having fun ;).

I moved to BC for the following reasons:
- a career opportunity as my company is based in Richmond
- a personal challenge for moving permanently to a new
  country (first time)
- an opportunity to meet new people
- snowboarding during the winter, hiking and moutain biking
  in the summer
- looking to be fluent in English (maybe one day :))

I think I am easy going and already shared an aparment during
2 years with good friends of mine back in France and it went
pretty well.
I'm straight, healthy, quiet, clean, down to earth, I have a
good sense of humour, I don't smoke nor do drugs but I'm
addicted to all kind of sports and just love the outdoors when
it does not rain (looking forward to the summer)!
I can live pretty well without TV (done that for the last 3 years)
but I like to watch good TV shows and go to the movies.
I'm not interested in politics or religion but I am learning
photography. I know this is not related at all :) but it's
just to describe myself.
I'm looking for a nice place where I can feel at home and to live
with people in order to:
- have fun
- talk about anything
- just laying back after a long day of work
- discover what makes British Columbia the best place on Earth :)

If you think I can be a good fit, you can contact me with:
- my email: <EMAIL> (preferred during working hours)
- my number: <PHONE>

--
Sébastien Launay

J’étais parti pour faire une colloc qui réunissait pas mal de critères à un moment mais ils ont trouvés quelqu’un entre temps. La date pour rendre l’appartement temporaire se rapprochant, j’ai pu décrocher un appartement qui m’avait bien plu en centre ville car les autres collocs n’étaient pas totalement adaptées. Une fois installé, j’ai pu commencer à chercher un nouveau VTT (après s’être abonné à Internet, ces deux besoins là c’est la base ;)) vu que j’avais vendu le mien en partant. J’ai pu profité d’un festival pour en essayer pas mal et trouver mon bonheur. J’ai également pu m’inscrire à divers clubs pour faire de la rando, du VTT et reprendre le badminton avec des terrains à moins de 100 mètres de l’appartement ! J’ai choisi de partir sur un appartement confortable (placement, vue, équipements sportifs) mais cher suite au conseil d’un copain de mon frère afin de se sentir bien chez soi quand on est dans un autre pays et que le climat n’est pas celui de la côte d’azur :).

Eté

L’été est arrivé vite mais le soleil n’était réellement là qu’à partir d’Août (comme en France cela dit) mais ça n’empêche pas les gens de faire des activités d’extérieur. Je me suis pas mal occupé, les weekends étaient généralement orientés montagne avec enchaînement de VTT et de rando pour explorer cette province et j’ai rencontré pas mal de monde, beaucoup dans la même situation que moi, à savoir souvent une arrivée plus ou moins récente en Colombie Britannique depuis la côte Est du Canada (migration animale typique pour fuir le froid :)) ou des quatre coins du Monde.

Les mois d’Août et de Septembre c’était que du bonheur, c’est du vert partout avec les parcs et les montagnes et du bleu avec le ciel et la baie ;). La température est idéale avec un maximum entre 28°C et 31°C et toujours moins de 26°C la nuit (rien à voir avec Toulouse !), je parle de l’air car j’ai toujours pas eu le courage de me baigner. C’est donc pour ces raisons que les locaux disent qu’il y a deux saisons, l’été et la pluie :). Le seul truc chiant en fait, car faut bien critiquer sinon on est pas Français :), c’est les touristes ce qui rend le mois de Septembre d’autant plus agréable.

Mon frère et sa compagne sont passés me voir, ils ont visité la grande île de Vancouver la première semaine pendant que je travaillais vu que je n’avais pas beaucoup de congés. Ensuite, nous avons fait un bon gros road trip à l’Américaine pour crapahuter dans les Rocheuses Canadiennes (article en cours de rédaction également) et découvrir une partie de la province de l’Alberta, un excellent break, un énorme bol d’air pur avec des paysages grandioses, le tout en famille au milieu des ours :).

J’ai fait un crochet en Europe à la fin de l’été, parfait pour revoir le reste de la famille et les amis après 5 mois qui se sont enchaînés très rapidement, comme toujours.

Automne

On m’a dit que le mois de Novembre est le pire mois de l’année car il pleut beaucoup et il n’y a pas encore de neige dans les montagnes. J’ai trouvé le mois d’Octobre tout à fait correct, les températures ont commencé à chuter et la saison de ski a commencé au final début novembre ce qui a rendu cette période transitoire assez courte finalement. Car il faut savoir qu’une pluie en centre ville autour de 5°C c’est souvent des chutes de neige dans les montagnes environnantes, un mal pour un bien donc. Cette période est aussi l’occasion pour beaucoup de Vancouverois de traverser le frontière pour aller chez les ricains lors du Black Friday juste après Thanksgiving US ou bien d’aller chercher le soleil et faire un dernier weekend de VTT (et un article de plus en cours d’édition, un !).

L’automne c’est aussi de très jolies couleurs dans la ville et la montagne (photos et article en cours d’édition également, j’ai du boulot !).

Hiver

C’est l’hiver qui m’a fait peur sur le papier en venant ici, j’avais lu qu’il était long, pluvieux et frais (on peut pas dire froid quand on voit les températures négatives de la côte Est !). Malgré le fait que Vancouver soit une des villes les plus à l’Ouest je trouve que le soleil se couche plus tôt qu’à Toulouse (30 minutes à 1 heure) ce qui fait mal quand à 15h30 il commence à faire nuit assez déprimant ! Mais au final, c’est pas si méchant, il ne faut pas détester la pluie et il y a quelques jours de beau temps par ci par là. Puis mon abonnement de ski pour skier le soir jusqu’à 22h après le boulot aide beaucoup à apprécier cet hiver ! Surtout que lorsque le ciel est dégagé on voit les lumières de la ville qui scintillent ainsi que celles de Nanaimo sur l’île de Vancouver ou encore de Gibsons sur la Sunshine Coast, magnifique et déstressant. C’est très agréable après le boulot car c’est calme, monochrome avec le ciel noir, la lune et du blanc partout. L’éclairage produit souvent une bonne visibilité, du moins un bon contraste, et après quelques heures on a l’impression d’avoir coupé la journée en deux voir de ne pas être allé travailler ce jour là :).

Je me suis également inscrit à l’ambassade de la Colombie Britannique qui est en fait à 2 pâtés de maison de l’appartement afin de pouvoir voter cette année et aussi de me faire rembourser la TVA en France ;) ! Je suis rentré pour les fêtes même si j’ai pas pris beaucoup de congés sur place.

Bilan

Je connais maintenant bien la ville, ses quartiers, le nom de ses rues, indispensable ici (je prévois aussi un article sur la conduite car je sais maintenant pourquoi les Nord Américains galèrent à conduire en France).

C’est un reboot (pour justifier le nom du site) matériel puisque je suis arrivé à peu prêt à poil (oui ma valise ne m’avait pas suivi dans l’avion !) ce qui fait que je n’avais jamais autant dépensé en une année afin de m’installer, ça doit être le côté sur-consommateur de l’Amérique du Nord aussi :). Un reboot mental également puisqu’il faut parler Anglais la majorité du temps ainsi que discuter avec des gens que tu ne connais pas, pas évident pour moi car même en Français je suis l’opposé d’une pipelette.

Le boulot n’a pas trop changé et j’y pratiquais déjà l’Anglais intensivement du moins à l’écrit, la transition n’a pas été trop difficile puisque je continue de travailler en partie avec les mêmes équipes. La semaine, les premières heures matinales (parfois tôt) sont réservées à la petite fenêtre de communication avec la France afin de laisser mes collègues de l’autre côté de l’Atlantique ne pas partir trop tard. L’ambiance est différente et j’ai bien moins de congés mais je rentre assez régulièrement ce qui au final ne m’a pas donné (encore ?) le mal du pays. Mon niveau d’Anglais est bien meilleur qu’il y a un an mais mon accent est encore bien facile à détecter en moins de 3 phrases (souvent une suffit ;)) mais généralement la compréhension est mutuelle.

Les Canadiens et autres immigrants sont vraiment serviables, respectueux, sympa et plutôt cultivés, j’ai rencontré plus de monde en 1 an que mes 3 dernière années à Toulouse. Mais c’est quand même difficile de se refaire des amis aussi proches que ceux que j’ai sur le vieux continent, clairement une des choses qui me manque le plus. C’est moins franc avec la famille puisque je peux pas trouver l’équivalent ici.

J’ai pu m’adonner un peu plus à la photographie et faire tomber ma GoPro dans la neige et la poussière sur des chemins épiques de VTT (j’ai beaucoup de séquences et pas mal de montages vidéos à faire aussi).

Je me suis adapté aux coutumes locales, à savoir que :

  • je suis en train de me mettre au Golf (oh le vieux !) ;
  • j’ai repris le roller ;
  • je pratique le Yoga (oh la tarlouze ;) même si c’est grave physique en fait) ;
  • je mange du vrai bacon, j’abuse du donut, de la poutine et du sushi ;
  • je me réchauffe au Starbucks et squatte leur connexion Internet ;
  • je conduis une automatique et j’ai déjà été transporté à l’arrière d’un truck/pickup ;
  • j’ai accès au câble US :) et à ses publicités :(.

Mais je résiste à manger à 18h car j’ai toujours pas faim à cette heure là et le sauciflard me manque ;).

Compte de résultat

La vie est très agréable à Vancouver pour quelqu’un comme moi avide d’activités extérieures, c’est en revanche plutôt cher pour y vivre. Et ce d’autant plus quand on fait des activités pour rencontrer des gens et en particulier quand on pratique des sports dispendieux (nouveau mot pour toi) à la con comme moi. J’ai pas mal de projets pour continuer d’explorer cette belle province ainsi que me mettre au Kayak, passer du XC à du AllMountain/Downhill (je suis toujours pas aller au Bike Park de Whistler, la honte !), maîtriser un swing de Golf régulier, voyager sur ce continent ou les autres, reprendre la plongée, ….

J’espère qu’au travers de ce site, j’arrive à donner des nouvelles agréables à lire à mes proches et à donner à ceux que je ne connais pas l’envie de faire le pas d’une vie à l’étranger. J’ai pas mal de contact offline par l’intermédiaire du site et j’ai même été invité à participer à une émission de radio spéciale Toulouse pour raconter mon expérience il y a quelques mois, mais c’était pendant les horaires de travail en étant prévenu juste avant.

Vu qu’il me semble que le rapatriement n’est plus pris en compte dans mon contrat et que j’ai racheté du meuble et de l’électronique, je ne compte pas rentrer en France cette année. Et va falloir penser sérieusement à faire la demande du permis de résidence car on m’a dit que ça prenait jusqu’à un an et demi à être accepté et il me reste aujourd’hui 2 ans sur mon permis de travail. Ça n’engage à rien de le faire et c’est mieux d’avoir des options que d’être dégagé d’un pays et de devoir organiser un rapatriement surprise en quelques mois…

Si il faut retenir une phrase de cette aventure, ça serait pour moi : «Dans la vie on ne regrette que ce qu’on n’a pas fait.» (c’est pas de moi mais de Jean Cocteau), je rajouterais que le plus dur reste de prendre la décision après la suite se déroule.

Si vous avez réussit à me lire jusqu’ici (bravo !) vous avez alors gagné le droit à un petit montage vidéo provenant des photos et vidéos que j’ai eu l’occasion de prendre cette année, attention faut pas avoir trop mangé car ça bouge pas mal par moment ;). Si vous voulez voir la vidéo en meilleur qualité, je vous conseille de cliquer sur HD pour la visionner sur le site de vimeo :

PS: Charlie s’est caché dans la vidéo, saurez vous le retrouver ?

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+2 -2 permis de conduire /2011/07/2-2-permis-de-conduire/ /2011/07/2-2-permis-de-conduire/#comments Tue, 12 Jul 2011 05:10:35 +0000 /?p=521 90 c’est le nombre de jours dont un Français à le droit de conduire une voiture en Colombie Britannique avec son permis Français. Pendant cette période il peut demander le permis Canadien de cette province s’il justifie d’une ancienneté de plus de 2 ans, c’est assez récent l’an dernier il fallait repasser la totalité du permis sur place. Pour moi c’est particulier car mon permis a été renouvelé l’an dernier suite à l’obtention du permis A (celui d’Edouard « la poignée » Bracame).

Direction donc vers une agence de l’ICBC (l’équivalent de la préfecture dans ce domaine, que j’avais déjà évoqué précédemment) dont les employés ne sont pas souvent habitués à voir un permis Français. En effet, ils sont toujours surpris par ce format de permis car pour eux c’est une grosse feuille de papier aux couleurs du Stade français avec une photo plastifiée le tout sur plusieurs pages et rarement en bon état. Bref, ça leur parait pas très authentique et facilement falsifiable (et encore c’est pas le vieux permis).

J’ai droit à un test de la vision comme chez l’ophtalmo mais sans le putain de jet d’air comprimé ;). Ensuite, prise de photo sur place ça se fait en 30 secondes et interdit de sourire ! Puis, il faut signer sur un écran tactile (façon UPS où tu sais de base que ta signature va être ratée ;)) qui servira à imprimer la signature sur le permis.

La personne a bien galérée à appeler le central pour savoir comment gérer ce permis moto. Normalement je suis sensé repasser le code et la partie route, pas besoin de refaire le plateau (dommage c’est la partie la plus fun). Je lui demande donc confirmation à ce sujet. Il a du mal avec les 3 lignes contenant 1 voiture, 2 motos et 3 dates différentes (petite motocyclette 125 cm3 valide 2 ans après l’obtention du permis B). Finalement pas besoin de le repasser puisqu’il me l’a intégré et en plus avec une ancienneté de 9 ou 11 ans ! J’ai donc un permis de conduire Canadien de classes 5 et 6 respectivement automobile et motocyclette grosse cylindrée, bon ça !

Il me donne alors un papier genre papier rose temporaire sauf qu’il est blanc ;). Le permis final est envoyé par la poste locale après environ 10 jours ouvrés. Ensuite, il me donne une photocopie de mon permis Français, ok why not mais bon avec l’original je vois pas trop l’intérêt. En fait cet original ben il commence à écrire au dos avec un gros feutre noir quelque chose et m’explique qu’il va en fait être envoyé à la préfecture Française pour vérification et quand je rentrerais je pourrais le redemander. Là il m’a pris à froid mais bon j’ai pas trop le choix non plus et je pense que ça va être le bordel en rentrant, déclarer le permis comme perdu doit surement être plus simple…

Ça veut aussi dire que quand je rentrerais en France pour louer une voiture je serais obliger d’utiliser le permis Canadien alors que j’ai un permis Français. Il parait que ça influe sur le prix de location, en plus cher forcément !

Après une quinzaine de jours je reçois bien le permis par courrier, c’est une carte format carte de crédit avec une photo imprimée avec ma signature en surimpression et une bande magnétique. Il est à renouveler tous les 2 ans, ce qui me parait malin je trouve vu qu’il y aura de nouveau le test des yeux.
On peut voir au dos une moto ainsi qu’une voiture qui ressemble soit dit en passant plus à un SUV qu’à une berline :D :

Ça aura pris au final 20 minutes, attente et prise de photo comprises rien à voir avec LA préfecture Française, ses tickets d’attentes consécutifs modulo 30 ou pas et ses putains de contraintes sur les photos ;) !
Suite à mon changement de domicile, j’y retourne pour changer l’adresse qui consiste alors à mettre à jour les données dans la base et coller une étiquette avec le nouveau domicile en moins de 5 minutes temps d’attente compris ! C’est un peu moche cette étiquette mais bon j’en aurais peut être un nouveau dans 2 ans c’est pas comme si je devais me le traîner à vie un papyrus déchiré avec une photo de quand je faisais la conduite accompagnée (comprendre avec des boutons et une coupe de cheveux qui ne reviendra jamais à la mode ;)).

Voilà donc une bonne nouvelle sauf pour les parents ;). Cela dit la moto ça sera finalement pas pour cet année faute de budget (le VTT et l’emménagement n’y sont pas pour rien, articles à suivre ;)) mais ça ne va pas m’empêcher d’en louer une à l’heure, à la journée ou au Weekend.

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Le périple du départ /2011/03/le-periple-du-depart/ /2011/03/le-periple-du-depart/#comments Sat, 05 Mar 2011 02:42:42 +0000 /?p=1 Bye bye Péchabou !

Afin de rejoindre Vancouver en Colombie Britannique depuis Toulouse pour m’y installer, je suis passé par KLM (membre de Skyteam pour cumuler ne pas perdre les points de ma carte Flying Blue). Vu qu’il n’y a pas de vol direct TLS -> YVR, il y a une correspondance à Amsterdam.

TLS

Jusqu’ici tout va bien, la grosse valise contenant une partie de ma vie a été pesée à la maison et frôle les 23 Kg. Elle contient des affaires pour survivre environ 2 semaines, le temps de récupérer le reste de mes quelques effets personnels qui font l’objet d’un déménagement international.
Arrivé à l’aéroport la borne Air France affiche une erreur impromptue lors de l’accès à mon vol (hum ça sent pas bon). Au comptoir on me dit que je n’ai pas de place réservée sur le vol mais que je suis sur une liste d’attente, ça fait toujours plaisir ! En effet, un souci technique a annulé le vol du matin sur Amsterdam rendant celui du midi surbooké afin de laisser passer en priorité les membres Élite Plus (les malheureux ils n’ont pas pu embarquer le matin). Ma correspondance à Amsterdam étant courte et donc problématique, ils décident d’enregistrer ma valise et de me faire passer en salle d’embarquement avec une carte pour le bon vol mais avec une place libellé LLA (liste d’attente). La valise qui part avec moi est alors enregistrée et pèse finalement 25 Kg (le CD de Carlos doit sûrement être la cause du surpoids ;)).

Évidemment en salle d’embarquement le service clients Air France n’en sait pas plus et pas de nouvelles lors de l’embarquement du vol mais après 15 minutes je suis appelé pour finalement embarquer (je pense être le dernier à avoir été appelé, ceux qui n’ont pas pu embarquer et qui était dans la même situation ont dû penser que j’étais membre Élite Plus :D), je récupère en plus la carte d’embarquement pour la correspondance (AMS -> YVR). Je rentre donc finalement dans l’avion qui va alors être retardé de 40 minutes, je suppose que c’est lié aux voyageurs surprises et en particulier à leurs bagages de dernière minute.

AMS

J’arrive donc à l’aéroport d’Amsterdam non pas avec 1h50 de transit comme prévu, non  juste 1h avec un embarquement programmé 1h avant soit l’heure à laquelle j’arrive sur le tarmac ! L’aéroport quoique très grand est très bien pensé, les ailes sont très bien indiquées avec en plus une fourchette de temps pour les rejoindre, la mienne est entre 7 et 10 minutes, je suis donc à la bourre et je n’aurais pas le temps de faire de change, je le ferais donc à l’aéroport de Vancouver.
Et là, j’ai droit à une belle file d’attente bien longue :

Le vol se passe plutôt bien malgré la vieillesse de l’appareil (ni un Airbus, ni un Boeing mais un MD-11). J’aurais même droit à avoir le couloir d’un côté et un siège vide de l’autre alors que le vol était quasiment complet (un peu de chance finalement). La seule personne dans ma rangée est un Canadien pur souche au look plutôt chelou (à savoir un barbu à casquette avec des rangers et une veste kaki militaire). La première impression n’est pas du tout la bonne pusiqu’il est en fait très sympathique. Il m’explique que sa sœur habite Toulouse (le monde est petit) et me conseille de prendre le SkyTrain (le tromé du coin ;)) pour rejoindre l’appartement au lieu du taxi (2,5 $ au lieu de 25-35 $ et c’est plus rapide aux heures de pointe). Il ira même jusqu’à me donner un ticket pour le SkyTrain comme ça, très sympathique je vous dis (ça donne une belle image du pays) !

YVR

L’arrivée à l’aéroport se fait à la tombée la nuit avec une très jolie vue sur le centre ville (même si de jour ça doit être magnifique avec la baie d’un côté, les montagnes de l’autre et les grattes-ciels au milieu). L’arrivée juste avant le contrôle d’identité est de toute beauté, à savoir qu’il y a pas mal de totems (monuments commémoratifs des premières nations du Canada) ainsi qu’une jolie cascade qui passe sous l’escalier qu’il faut descendre pour arriver à la douane, la classe !

Immigration

Là une personne redirige les immigrants (dit comme ça en France ça sonne péjoratif) vers une petite sortie dérobée avec un long couloir où il y a personne, je me dis cool ça va être rapide, et là c’est le drame :). En effet, je tombe sur cette file suivante (désolé pour la qualité mais j’ai merdé avec l’appareil photo, cela dit c’est pas plus mal car je sais pas si j’avais le droit de prendre ce genre de photo) :

Il y a 3 agents qui traitent les dossiers. La file est composée de quelques européens mais majoritairement des asiatiques, souvent en famille. Plus je me rapproche de la ligne jaune et moins il y a d’agent ou alors ils partent en pause et font des feintes de revenir et chaque nouveau dossier est toujours plus long (toujours sympa après une série de vols de 14 heures quand il est 4 heures du mat), là par contre ça donne une moins bonne image du pays ! J’attendrais donc 1h45 pour avoir droit à un tampon ainsi qu’un permis de travail qu’il faudra tout de même payer 150 $ (plus les frais de change liés à ma carte de crédit française vu que j’ai pas pu faire de change à Amsterdam).

Valise

Je me dis cool, ça y est je vais enfin pouvoir prendre le chemin du centre ville pour récupérer les clés de l’appartement et aller dormir au enfin et au calme. Je sors donc du bureau d’immigration et parts récupérer ma valise, je demande à quelqu’un si mon vol est toujours marqué quelque part vu que ça va faire 2h qu’il a atterri, il me dit oui il suffit de regarder le panneau à l’entrée. Que nenni, j’ai beau trouver le panneau mon vol n’est plus marqué dessus et je ne trouve pas ma valise sur l’ensemble des tapis roulants, une personne de l’aéroport me dit qu’elle doit être sur le tapis roulant numéro 26 mais pas de valise ! Elle me conseille du coup d’aller au service clients KLM pour plus d’infos (et là j’en ai plein le cul des services clients là). Au bureau KLM on me demande de vérifier une seconde fois si il n’y pas ma valise. Je retombe alors sur la personne de l’aéroport qui va m’aider à chercher un peu partout, tout ça pour que finalement les gens de KLM reviennent vers moi et me disent « Ah vous êtes M. Launay, alors en fait la valise elle n’est pas partie avec vous » ! Remplissez donc ce papier que vous donnerez en sortant à la douane et elle arrivera demain soir (même vol mais demain). Donc là je regarde ma montre et j’ai environ 40 minutes pour rejoindre le centre ville afin de récupérer les clés de l’appartement sinon je suis à la rue sachant que je connais pas le chemin vu que j’avais prévu de prendre un taxi (là Pierrick aurait fait plusieurs cacas mous ;)).

Downtown

Je n’ai pas le temps mais je n’aurais de toute façon pas pu faire de change à l’aéroport car pas mal de choses sont fermées à cette heure là. Le SkyTrain est bien indiqué et j’arrive directement sur le quai sans avoir payé. Bizarre, je me dis que j’ai raté quelque chose et effectivement j’ai raté la borne pour valider le ticket qui se trouve en fait sur un côté, c’est pas vraiment Paris ou Tokyo ici c’est plutôt open (tout ça fera l’objet d’un article dédié aux transports en commun) !

Un grand merci à Google Street View grâce à qui j’ai pu improviser mon chemin en sortant du métro pour rejoindre l’appartement, j’ai pu reconnaître le chemin (j’avais regardé le chemin inverse pour aller au boulot et il se trouve que c’est la même ligne de Métro). La découverte de nuit du centre ville est assez impressionnante vu la taille de ces nombreux buildings d’acier et de verres, je me sens tout petit et j’ai un peu l’impression d’être à New York. J’aurais bien pris des photos mais j’ai du courir pour arriver 3 minutes à temps pour récupérer les clés.

Après plusieurs feintes de KLM je ne récupérerais la valise que le Vendredi (soit 4 jours après mon vol), le bon côté c’est que j’ai ma valise pour le weekend ! J’ai donc envoyé une demande d’indemnisation, on verra combien ils me remboursent pour ces 4 jours à poils (ça fait pas très classe de direct se laisser pousser la barbe dès les premiers jours de boulot :)).

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