life.reboot(vancouver) » USA Un toulousain au far west Canadien Sun, 27 Dec 2015 18:10:07 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.1 Only in America! /2014/04/only-in-america/ /2014/04/only-in-america/#comments Tue, 22 Apr 2014 05:09:44 +0000 /?p=2069 Only in America! ]]> /2014/04/only-in-america/feed/ 0 Saloperie d’immigré /2014/02/comment-obtenir-la-residence-permanente-au-canada/ /2014/02/comment-obtenir-la-residence-permanente-au-canada/#comments Thu, 27 Feb 2014 07:00:53 +0000 /?p=1995 En tant que touriste Français sans visa, il est possible de visiter pendant 6 mois le territoire Canadien. Il n’est pas possible en revanche pendant cette période de travailler du moins légalement ;). Cet article détaille la procédure d’immigration au Canada en tant que travailleur et plus particulièrement via la province de la Colombie-Britannique, le tout sponsorisé par une entreprise locale.

Avec un taux de natalité faible d’environ 1,67, les deux-tiers de la croissance du Canada repose sur les nouveaux arrivants. Il est même estimé que d’ici 20 ans, les nouveaux immigrants représenterait 80 % des nouveaux habitants. Pas étonnant quand on sait qu’aujourd’hui plus d’une personne sur 5 au Canada est née à l’étranger !

Le permis de travail

Mon permis de travail m’a été délivré à mon entrée sur le territoire pour une durée de 3 ans, soit une expiration le 1 Mars 2014. À partir de cette date et s’il n’y a pas eu de renouvellement la période touristique démarre et donne ainsi lieu à une déportation au bout de 6 mois (ou à une immigration clandestine au choix ;)).

Dans mon cas, ce permis est lié à l’entreprise qui m’emploie ce qui veut dire qu’une démission ou un licenciement annule le permis de travail. Retrouver un employeur qui accepte alors d’effectuer la démarche pour un nouveau permis de travail n’est pas chose aisée car le préavis de démission est généralement de 2 semaines. En effet, pour qu’une entreprise préfère miser sur 3 mois de paperasses plutôt que de recruter quelqu’un qui sera là après lui avoir serré la main dans maximum 2 semaines il faut certainement avoir un très bon profil.

Le renouvellement du permis de travail reste assez rare et souvent plus long à obtenir que celui initial, ceci dans le but de pousser les nouveaux arrivants vers la résidence permanente. L’obtention pouvant prendre jusqu’à 1 an et demi, les ressources humaines m’ont conseillé de commencer le processus au bout d’un an et demi si je souhaitais avoir le choix de rester lors de l’expiration du permis de travail, ce que j’ai donc fait.

Étape 1, la candidature provinciale

Afin d’obtenir plus rapidement la résidence permanente quand on est employé par une entreprise locale, il est courant de demander la candidature provinciale ou PNP pour «Provincial Nomination Program» en Colombie-Britannique. C’est une sorte de parrainage où l’employeur vante les mérites de l’employé, genre il a pas réussi à trouver le même profil parmi les résidents. Ma société fait appel pour ces démarches à un consultant en immigration. On m’a dit que ça arrivait assez souvent que la démarche échoue quand elle est faite à l’arrache directement par une entreprise, je suppose que c’est pour ça qu’ils passent par une société tierce.

Les informations demandées :

  • copie du passeport ;
  • copie du permis de travail ;
  • CV ;
  • copie des diplômes ;
  • copie du certificat de naissance ;
  • copie de certificats de mariage/divorce/etc ;
  • date et lieu de la dernière entrée au Canada ;
  • raisons pour la résidence en cours et éventuellement celles précédentes en Colombie-Britannique ;
  • contacts de la famille en Colombie-Britannique et dans les autres provinces/territoires du Canada ;
  • 6 photos d’identité (et comme dab c’est encore un nouveau format différent du passeport !).

Coût : 550 CAD.

Étape 2, la résidence permanente

Une fois la candidature provinciale obtenue il faut remplir les papiers pour la résidence permanente qui sera alors traitée très certainement hors de la province. Pour moi, elle est traitée à Sydney, Nouvelle-Écosse (une des provinces les plus à l’Est du Canada, à ne pas confondre avec l’Australie ou l’Écosse :)).

Les informations demandées :

  • si vous savez communiquer en Anglais et/ou en Français ;
  • contacts des parents et de la fratrie (nouveau mot pour toi ;)) ;
  • extrait du casier judiciaire ;
  • nombre d’année d’études depuis l’école primaire et détails des années depuis le lycée (manière de montrer que tu as redoublé :p) ;
  • occupations (étudiant, travailleur, explorateur, branleur, …) depuis l’age de 18 ans (blanc interdit genre Juillet-Août faut mettre vacances d’été…) ;
  • lieux de résidence depuis l’âge de 18 ans avec code postal s’il vous plait !
  • pays où tu as vécu les 5 dernières années si ce n’est pas ton pays d’origine ou le pays en cours de résidence ;
  • associations auxquels tu as participé ;
  • éventuels postes au sein d’un gouvernement ;
  • détails sur le service militaire ;
  • le plus dur, dates et pays visités au cours des 10 dernières années ou depuis l’âge de 18 ans ;
  • montant des fonds transférables dont tu disposes au Canada ;
  • questions traditionnelles où l’on te demande si tu es un criminel, un terroriste ou participe régulièrement à des génocides (mais qui réponds oui à ça ?) ;
  • 6 photos (4 pour la partie médicale et 2 pour le CIC).

Il faut aussi mettre à jour lors de chaque étape la dernière date d’entrée au Canada ainsi que les dates et pays récemment visités

Coût : 490 CAD.

Etape 3, les examens médicaux

Si la demande est acceptée, tu reçois un numéro de fichier ainsi que des instructions pour une visite médicale. En effet, afin d’éviter une immigration juste pour obtenir une couverture sociale, des examens médicaux sont nécessaires pour compléter le dossier. Ça n’a pas vraiment de sens quand on vient de la France où il est difficile d’avoir une meilleur couverture sociale mais ça en a beaucoup plus quand on vient du pays de l’Oncle Sam !

Les examens effectués :

  • le traditionnel «est-ce que votre cœur bat ?», «Oui», «Très bien, ça fera donc 23 euros» ;) ;
  • radiographie du thorax ;
  • pipi dans un flacon ;
  • prise de sang pour le sida et la syphilis.

Coût : 290 CAD pour une durée d’environ 90 minutes.

Etape 4, l’envoi du passeport et du permis de travail

Cette étape est optionnelle et apparemment pas commune pour les Français car nous n’avons pas besoin de visa mais le CIC m’a demandé mon passeport pour finaliser le dossier et une copie ne suffit pas ! Apparemment à ce niveau d’avancement il est très difficile de les joindre, il y a un email et une adresse postale (pas de téléphone) et ils répondent que très rarement. Ils sont sensés ne le garder que 4 semaines mais ça a finalement duré plus longtemps ce qui m’a empêché de descendre aux Statès pour un weekend prévu de longue date mais c’est toujours mieux que de recommencer la procédure à zéro !

Cette fois le dossier est traité à Ottawa, Ontario, la capitale et les informations doivent être envoyées dans les 60 jours.

Les informations demandées :

  • passeport ;
  • permis de travail ;
  • informations biométriques (taille et couleur des yeux).

Etape 5, la réentrée sur le territoire

Si tout va bien vous recevez la confirmation de la résidence permanente en plus de votre passeport si on vous l’avez demandé. Il est alors nécessaire de faire un «landing» afin de terminer la procédure. Il s’agit de sortir du territoire pour y rerentrer afin de finaliser les papiers et ce dans les 6 prochains mois. Apparemment il est possible de faire ça à Vancouver mais il n’y a pas beaucoup de bureaux et ils sont assez chargés alors qu’à la frontière ils ont du monde.

Je profite donc de bosser au sud de Vancouver pour descendre à Point Roberts dans l’état de Washington (20 minutes en voiture), une aberration géo-politique. Dommage que les cours d’histoire ne soient pas aussi vivants que cette vidéo pour expliquer la raison de cette zone non incorporée :

Click here to view the video on YouTube.

J’avais lu sur Internet que cette frontière ne traitait pas les demandes d’immigration mais vu que c’était un long weekend au Canada j’ai préféré tenter ma chance plutôt que de faire la queue aux autres bien chargées pour le coup. Je me suis aussi dit que c’était l’occasion de visiter cette presqu’île (et de faire le plein façon Andorre/Espagne quand on est toulousain :)), mais que nenni ! Quand l’agent de la frontière m’a demandé ce que je venais faire là bas, il m’a envoyé dans la bâtiment où tu rencontres tout plein d’Européens et autre mexicains qui ont besoin de visas afin de me refuser l’entrée aux États-Unis, une première :). Ils te fournissent alors un papier contenant la mention «Flagpole» qui veut dire en gros que tu as fait le tour du poteau (celui qui contient le drapeau) considéré comme zone internationale ou «no-touching zone» et donc effectué une sortie du territoire sans forcément entrer aux USA (ce qu’aurait pu me demander un agent de la frontière Canadienne si j’y étais allé à pied).

C’est souvent la procédure pour les personnes qui ne peuvent pas entrer aux États-Unis facilement. Côté Américain, un agent m’a même suivi pour bien vérifier que je repartais vers le Nord direction la frontière Canadienne. Paye ta procédure !

C’est déconseillé mais pendant cette période où je n’avais qu’une confirmation et plus de permis de travail, j’ai pu aller aux États-Unis (ce même long weekend d’ailleurs) et voyager en France sans problème pour revenir.

Étape 6, la carte de résident permanent

C’est l’équivalent de la fameuse carte verte aux États-Unis. Cette carte est nécessaire pour rentrer de nouveau sur le territoire Canadien et même suffisante, cela dit pour sortir du territoire il faut tout de même un passeport donc avoir les 2 sur soi à l’étranger reste indispensable. Petit plus pour la version Canadienne, une partie transparente pour la seconde photo et le tout très coloré assez classe mais ça vaut pas le passeport Finlandais :) :

Click here to view the video on YouTube.

Qui dit changement de statut d’immigration dit nouveau numéro de sécurité social et comme la première fois ça se fait en moins de 10 minutes dans un des centres agréés à la pause de midi par des administratifs super cordiaux et le tout en Français «What else?» enfin quoi d’autre ;) ?

En résumé les dates

  • 26 Septembre 2012 – envoi de la candidature provinciale ;
  • 4 Décembre 2012 – acceptation de la candidature provinciale (10 semaines, estimé à 8-12 semaines) ;
  • 6 Février 2013 – envoi de l’application pour la résidence permanente ;
  • 18 Mars 2013 – réception du numéro de fichier confirmant le dossier (1 mois et demi, estimé à 2-3 mois) ;
  • 19 Mars 2013 – envoi des instructions pour les examens médicaux ;
  • 8 Avril 2013 – visite médicale ;
  • 9 Juillet 2013 – reçu de la facture pour le droit à la résidence permanente (490 CAD) ;
  • 9 Septembre 2013 – demande du passeport ;
  • 18 Septembre 2013 – envoi du passeport ;
  • 23 Octobre 2013 – confirmation de la résidence permanente (5 semaines, estimé à 4 semaines) ;
  • durée depuis envoi initial de la demande de résidence permanente : 9 mois, estimé à 6-12 mois ;
  • 8 Novembre 2013 – «landing» à Point Roberts ;
  • 28 Janvier 2014 – réception par courrier de la carte de résidence permanente (10 semaines, estimé à 6 semaines) ;
  • durée totale : 1 an et 4 mois, estimé à 1 an et 6 mois.

Coût total : environ 1330 CAD + photos d’identité (12 !) + frais de traitement par une société de consultation.

La suite

Malgré son nom, cette résidence permanente n’est pas valide «ad vitam æternam» et doit être renouvelée en gros tous les 5 ans si vous êtes présents au moins environ 2 ans (730 jours) au cours des 5 dernières années. Je peux maintenant travailler pour n’importe quelle entreprise sauf celle nécessitant une autorisation de sécurité de haut niveau ainsi que résider dans n’importe quelle province/territoire.

En revanche, je n’ai pas droit de voter ou de me présenter pour des élections (c’est le gros point noir pour moi ça ;)). Pour cela, il est aussi possible de présenter une demande de citoyenneté Canadienne après avoir résidé au moins 3 ans au cours des 4 dernières années. Il faut donc continuer à bien tracer les jours passés à l’étranger, chose que je maintiens dès à présent pour éventuellement éviter de galérer dans quelques années.

Bref (ça faisait longtemps que je n’avais pas écrit un article aussi long !), me voilà donc parmi ces saloperies d’immigrés (et d’émigrés par la même occasion) :p.

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Tu sais que tu es à Vancouver quand … #51 /2013/09/les-alcools-francais-au-duty-free-usa-canada/ /2013/09/les-alcools-francais-au-duty-free-usa-canada/#comments Tue, 03 Sep 2013 06:15:13 +0000 /?p=1798 Tu es surpris des alcools trouvés dans les magasins hors taxes lors du passage de la frontière USA/Canada.

Avec une bouteille de Cognac bon marché (3550 $), j’ai sous pesé le carton sans antivol et ça avait l’air vide :) :

Et une Vodka inconnue au bataillon mais apparemment produite en France avec un bon vieux drapeau Français qui doit aider à la vente :D :

À l’instar de la bière Australienne Foster, cette Vodka à l’air d’être produite pour l’exportation.

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Road Trip vers l’Oregon /2013/06/road-trip-vancouver-bc-oregon-usa/ /2013/06/road-trip-vancouver-bc-oregon-usa/#comments Fri, 07 Jun 2013 06:19:38 +0000 /?p=1747 Lors du long de weekend de Pâques le beau temps avec la chaleur qui va avec était au rendez vous ce qui veut dire pas de neige fraîche et donc l’occasion de changer d’air direction le Sud façon Road Trip. Une activité typique Nord-Américaine qui consiste à prendre la voiture, consommer du carburant et rouler. Là où un Parisien voudrait se téléporter sur la côte d’azur et éviter la route, un Nord-Américain va juste vouloir conduire le plus longtemps possible ;).

Le trajet

Profil altimétrique
Profil de la vitesse

Départ à l’arrache aux alentours de midi avec un passage au garage pour changer l’huile de la voiture de mon pote chez Mr Lube. C’est sans rendez vous, il n’y a pas besoin de sortir de la voiture façon drive-in et le café et les journaux sont offerts, un concept à exporter mais avec un meilleur nom que «Chez Lulu» ;).

La traversé de l’état de Washington

Après le passage de la frontière et l’entrée dans l’état de Washington, le but est de prendre la route 101 pour rejoindre Portland dans l’état de l’Oregon (c’est l’état entre Washington et la Californie). Cette route est un genre de national qui longue la côte Pacifique de Port Angeles, WA jusqu’à Los Angeles, CA. Avant d’arriver sur cette route nous tombons sur un jolie brouillard le long d’un pont, l’occasion de prendre quelques photos, de toute façon on est pas pressé :

Il faut prendre un ferry pour rejoindre Port Angeles, le Puget Sound (si vous vous rappelez de vos cours de géographie :)) contient tout pleins d’îles et de presqu’îles. C’est dans cette ville que nous nous poserons la nuit tombée dans un Motel, ces hôtels plats où il est possible de garer sa voiture devant sa chambre et où un meurtre est si vite arrivé (enfin dans les films :D).

Après un bon gros petit déj à l’Américaine, nous reprenons la route et nous traversons des petites villes et on sait qu’on est chez les ricains :

C’est aussi l’occasion d’aller se mouiller les pieds dans le Pacifique, voir d’aller prendre un bain. Perso j’ai pas été courageux mais mon pote étant de la province de l’Alberta où il est courant d’avoir -30°C en hiver y a été !

Le trajet se fait sans GPS ou téléphone (roaming oblige), c’est donc à l’ancienne avec une carte pour garder le petit côté aventurier.

Le passage en Oregon

La transition vers l’état de l’Orégon est franche, les voitures sont plus récentes, les routes et les maisons mieux entretenues peut être même différente. L’état est plus riche ce qui assez paradoxale quand on sait qu’il n’y a pas de TVA, c’est à dire que le prix affiché est le prix à payer sauf au resto où il y a toujours le pourboire à rajouter.

Le long de la côté Atlantique fait très Californien en particulier quand on y incorpore une Corvette ;) :

Ou une mouette :

Cette route est vraiment agréable avec de beau panorama et sinueuse, ça serait parfait en cabriolet ou en moto !

Nous arriverons assez tard à Portland et trouver un restaurant ouvert tard (hors fast food) révèle toujours du défi en Amérique du Nord. La ville parait fort sympathique et le fait de se balader en tee-shirt la nuit avec plus de 20°C en Avril ça fait du bien :). Nous resterons sur place qu’une demi-journée pour explorer vite fait le centre ville et un parc aux alentours.

J’ai pas pris de photos de la ville car il est prévu d’y retourner pour vraiment l’explorer mais cette fois à vélo. Il parait que c’est la capitale du vélo des Statès. Qui plus est il est possible de prendre un train de Vancouver à Portland avec son vélo, plus sympa que de prendre la grande autoroute pour retourner sur Vancouver par Seattle. Distance finale : environ 1500 Kms en 2,5 jours, oui Môsieur. Heureusement la Honda Civic de 1994 de mon pote ne consomme pas beaucoup.

Pour plus de photos, vous pouvez consulter l’album flickr.

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Déjà deux ans à Vancouver /2013/03/deja-deux-ans-a-vancouver/ /2013/03/deja-deux-ans-a-vancouver/#comments Fri, 01 Mar 2013 08:11:12 +0000 /?p=1480 Deep powder

Comme toujours, le temps passe vite, très vite. Je ne réalise pas que j’ai mis les pieds au Canada il y a exactement 2 ans aujourd’hui, ça ne me parait pas si lointain.

J’ai consacré moins de temps cette année à écrire des articles sur site parce que j’étais plus occupé, même quand il ne fait pas beau :). En effet, je connais encore plus de gens ce qui me permet de profiter au maximum de la saison de Ski mais aussi et pour la première fois d’une longue saison de VTT bien remplie (Avril à Novembre) puisque j’avais déjà mon vélo.

Je me suis également adonné à de nouvelles activités tels que :

  • le kayak ;
  • l’escalade ;
  • le triathlon (du moins la natation en relais) ;
  • le disc golf (qui fera l’objet d’un article à part :)).

Sans pour autant délaisser :

  • le VTT (XC et DH) ;
  • le snowboard («Deep powder» style) ;
  • la randonnée ;
  • la course à pied ;
  • les rollerblades ;
  • le yoga (pour équilibrer tout ça un peu) ;
  • le golf (comme ça on crois que je suis quelqu’un d’important).

Je suis toujours autant fasciné après 2 ans par l’environnement et ses possibilités, pouvoir skier après le boulot dans 10 cm de neige fraîche (tombée dans la journée) ou descendre parmi les chemins de VTT les plus réputés au monde ça n’a pas prix (enfin si et c’est pas donné mais c’est pas ça la question :)). Le mauvais temps ne me fait plus peur ;) et je sais que les meilleurs conditions pour le ski c’est souvent quand il pleut en ville et qu’il neige en montagne. C’est pareil pour le VTT où la forêt est tellement dense et la pluie pas si forte finalement que les sapins filtrent assez bien et le terrain à défaut d’être sec n’est pas collant.

Côté pratique de l’Anglais c’est toujours plus fluide et on m’a dit que j’ai fait des progrès même si mon accent est toujours aussi peu discret mais j’y travaille ;). La compréhension est bien meilleur également même si les situations dans les endroits bruyants tel qu’un pub avec une grande table où tu parles au gars à l’opposé restent difficiles.

J’ai pas mal bougé cette année mais il reste encore beaucoup à explorer dans cette province, dans les autres ou encore aux États-Unis.

J’ai toujours pas le mal du pays car je rentre finalement assez souvent mais c’est parfois l’inverse, sûrement lié au fait que mon chez moi avec mes affaires est maintenant ici. Mon permis de travail expire dans un an et j’aimerais garder le choix de rester ou de rentrer plutôt que de voir un agent sonné à ma porte pour me dire : «tu prends ton manteau, on s’en va» ou bien «allez faut-y aller là Monsieur, c’est terminé maintenant». J’ai donc soumis ma candidature pour le permis de résidence permanente qui devrait se terminer dans les prochains mois. Je ferais alors un article dédié à ce sujet (s’il est accepté sinon je ferais rien ;)) pour connaître les papiers demandés, la démarche à suivre ou encore le temps de traitement (même si c’est très variable à ce que j’ai compris).

Au lieu d’écrire une dissertation cette année, j’ai tout donné dans une longue vidéo qui résume bien ce que je fait (en plus de travailler bien sûr, faut pas croire que c’est les vacances tous les jours :D), rien n’est plus partant qu’une image qui bouge. Et ça bougeotte pas mal donc faut pas avoir trop manger avant :) et cliquer le bouton HD vous permettra de distinguer les balles de golf ou le frisbee du ciel ;) :

La compilation des chutes 2012 est pour bientôt et elle sera plus riche que celle de l’an dernier :D.

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Ralenti fluide de séquences GoPro avec slowmoVideo /2012/12/ralenti-slowmotion-slowmovideo-gopro/ /2012/12/ralenti-slowmotion-slowmovideo-gopro/#comments Sun, 30 Dec 2012 21:00:54 +0000 /?p=1439 Depuis quelque temps, il existe une alternative libre à Twixtor, un logiciel de ralenti payant et uniquement compatible Windows/Mac qui arrive à générer des images intermédiaires pour éviter l’effet saccadé que l’on peut constater en ralentissant une vidéo avec un simple changement du nombre d’images par secondes d’une séquence vidéo.

Cette alternative s’appelle slowmoVideo et depuis la version 3.0 ne nécessite plus d’avoir d’avoir une carte graphique particulière pour produire ces images donnant un ralenti, une accélération ou une décélération du mouvenent fluide. Exemple avec des séquences enregistrées à 60 images par seconde lors d’une sortie à la station de ski Mount Baker aux États-Unis il y a quelques semaines :

Le rendu (utilisant uniquement le processeur dans mon cas) est plutôt long et on peut constater des artefacts mais je trouve qu’il s’en sort pas trop mal en particulier lorsque le fond manque de contraste (typiquement de la neige en premier plan avec encore de la neige en arrière plan) et que le résultat est fort sympathique, un grand bravo au développeur principal pour avoir libérer ce produit sous licence GPL suite à sa thèse.

Les premiers tests effectués sur des vidéos de VTT sont encore meilleurs ce qui va me prendre encore plus de temps pour effectuer les montages que j’accumule ;).

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Bakery /2012/12/mount-baker-snowboard-jump/ /2012/12/mount-baker-snowboard-jump/#comments Mon, 10 Dec 2012 08:07:10 +0000 /?p=1428 Backery ]]> /2012/12/mount-baker-snowboard-jump/feed/ 0 L’autre coté /2012/10/propagande-support-our-troops/ /2012/10/propagande-support-our-troops/#comments Tue, 02 Oct 2012 04:31:01 +0000 /?p=1254 L'autre coté ]]> /2012/10/propagande-support-our-troops/feed/ 0 Mon premier match de hockey de la NHL /2012/04/mon-premier-match-de-hockey-de-la-nhl/ /2012/04/mon-premier-match-de-hockey-de-la-nhl/#comments Wed, 11 Apr 2012 07:37:07 +0000 /?p=990 J’ai participé le mois dernier à mon premier match de hockey de la NHL (la ligue de Hockey professionnelle du Canada et des USA). Au menu les Dallas Stars contre les Vancouver Canucks.

Ça se passe au Rogers Arena, anciennement GM (General Motors) Place, un complexe fermé derrière le gros BC Place Stadium que l’on pouvait voir depuis l’ancien appartement :

Pour infos, Rogers est un des plus gros opérateurs téléphoniques du Canada, du coup c’est un peu comme si on appelait le Stade de France, le Stade de Orange ou avoir un Parc des Bouygues, bizarre mais très commun en Amérique du Nord. Le complexe est impressionnant, un genre de petit Bercy tout en hauteur mais pouvant tenir autant de gens, on voit plutôt bien la patinoire et les joueurs malgré le fait que je ne suis pas sur l’axe médian (là où sont les meilleurs places). Une fois que le Canadien a acheté sa bouffe (oui car c’est blindé de fast food dans le coursives comme au cinéma :)) et s’assis dans l’arène, il ne reste plus trop de places, faut dire qu’elles s’arrachent même si elle coûtent très cher. C’est un évènement familiale et une tradition, les Vancouverois sont très fans de leur équipe depuis leur plus jeune âge et les joueurs de l’équipe de Vancouver sont adulés pire que les joueurs du Stade en particulier par les filles, il est courant de voir une pancarte «[Player name] (leave your wife and) marry me» dans le public :).

J’ai pu prendre quelques photos avec mon zoom mais comme il dépasse la taille réglementaire (focale de 70 mm) on m’a demandé de changer d’objectif (vu que je faisais mon touriste à photographier j’ai été vite repéré ;)). Ceci afin de protéger les photographes professionnelles, ce qui est plutôt con car ça ne prends pas en compte la distance où l’on est placé ni la taille du capteur, juste une limite de 70 mm. Le nouvel objectif que j’utilise corresponds à l’angle de champ de l’œil humain, le seul avantage c’est que ça reflète bien la proximité du terrain.

L’arrivée des joueurs sur la patinoire est assez spectaculaire de part la vitesse et le nombre de joueurs d’un coup sur la glace, on pense qu’ils vont se rentrer dedans mais pas du tout :). En tant que bon patriote Nord Américain tu as droit aux hymnes des deux pays, mais l’hymne du Canada est quand même chantée quand deux équipes Canadiennes se rencontrent (ainsi que lors d’une rencontre interne de la ligue Junior Canadienne). Lors de l’hymne tout le monde est debout certains la main sur le cœur, la majorité chante et personne ne hue ou ne siffle, rien à voir avec le Football Français !


Le premier tiers-temps est stressant et ne verra pas de but. J’aurais droit à mon premier penalty (et non pas entre deux) ce qui est assez rare d’après mon pote connaisseur.

Pendant les pauses publicitaires (néons rouge allumés côté prison, l’inverse du signal «On air» à la radio), les éclats de glace sont ramassés avec des pelles. Normalement c’est le boulot des «Ice Girls», des genres de Pom-pom girls des glaces mais dans l’équipe des Canucks il y a des gars et disons que les tenus tiennent plutôt chauds comparés à d’autres équipes.

Lors du tiers-temps, ils passent la grosse machine et la mascotte distribue des cadeaux avec un gros gun pouvant atteindre les plus hautes sphères du complexe :

J’aurais pas vu de baston, oui car il est autorisé en NHL de se taper dessus sans gants (c’est pour ça que certains joueurs n’ont plus trop de dents !) avant d’aller en prison sans passer par la case départ, mais ça a chauffé parfois quand même :) :

C’est du gros spectacle avec du bon gros son façon IMAX avec gros caisson de basse et quand il n’y a pas le fameux orgue on peut très bien entendre les crosses s’entrechoquer ou le palet s’éclater contre les murs. J’en ai vu voler dans le public et attention à être bien concentré sinon ça peut faire mal, un gars en a choppé un en vol, la classe, mais une nana s’en est pris un dans la gueule :p (façon Ross dans Friends en moins violent).

Je m’attendais à des chants ou des cris pour encourager l’équipe mais pas tant que ça à part du «Go Canucks Go» et un groupe de supporter jouant du tambour, c’est souvent les panneaux qui incitent les spectateurs à mettre l’ambiance :

Au final ce qui a le plus chauffer la salle c’est lors d’une pause publicitaire (oui il y en a beaucoup :)), un petiot qui dansait de façon très énergétique sur «Sexy and I Know It» des LMFAO et qui a fait rigoler toute la salle (le genre qui doit être bien relou à la maison cela dit ;)) :

Click here to view the video on YouTube.

Malgré avoir marqué le premier but, ils ont perdus 5 à 2. La défaite ne m’as pas laissé le meilleur souvenir et c’est sûrement pour cela que l’ambiance n’était pas survolté mais c’est du très bon show à l’Américaine. Définitivement un truc à faire au moins une fois quand on passe au Canada même si le prix du ticket n’est pas donné. Les playoffs, le tournoi de fin de saison pour gagner la Stanley Cup (ya que ça qui compte apparemment), commencent Mercredi avec en haut du tableau, les New York Rangers pour la conférence Est et les Vancouver Canucks :p pour la conférence Ouest (en tête du championnat comme l’an dernier en fait, espérons qu’ils iront plus loin cette fois-ci et qu’ils ne retournerons pas la ville s’ils perdent en finale :().

Go Canucks Go !

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Mount Baker chez les ricains /2012/01/mount-baker-chez-les-ricains/ /2012/01/mount-baker-chez-les-ricains/#comments Mon, 30 Jan 2012 05:46:29 +0000 /?p=875 Petit article pour ceux qui regardent désespérément la météo des Pyrénées chaque matin pour savoir quel jour il faut poser pour profiter de la neige fraîche.

Si vous chercher de la poudreuse, c’est à Mount Baker qu’il faut aller, en effet la station est connue pour détenir deux records :

  • chute de neige cumulée en une saison avec, tenez vous bien, 28,96 m en 98-99 ;
  • chute de neige moyenne par saison de 16,3 m, ce qui en fait la station de ski la plus enneigée en moyenne au monde !

L’inconvient c’est que la station est aux statès dans l’état de Washington (à ne pas confondre avec la capitale) du coup il faut passer la frontière. Mais, il n’y que 175 km entre Vancouver et la station :

Profil altimétrique
Profil de la vitesse

Le truc qui est appréciable comparé au Canada c’est que tout est moins cher, l’essence, le forfait, la location, les burgers, la bière :), bienvenue dans le pays de la consommation.
La station porte le nom du sommet que l’on voit depuis Vancouver (par très beau temps, c’est à dire rarement ;)) et qui est toujours impressionnant car il culmine à 3286 mètres (c’est beaucoup ici), preuve en est de la photo suivante et l’on peut y voir qu’il y a toujours une bonne quantité de neige même en Juillet :

Cela dit cette station proche du sommet ne s’élève que de 1100 m à 1500 m. C’est pas très grand car il n’y a que 8 télésièges dont 0 débrayages sauf si tu comptes le saisonnier qui tente d’amortir le choc avec ses bras et en pratique tu n’arrives jamais bien à trouver le bon timing pour t’asseoir sans te faire balayer ou prendre un bouchon au choix ! Et ça sent pas le gros budget vu qu’en plus de ne pas avoir de repose pieds, il n’y a même pas de barre de sécurité, de toute façon je la met plus :). En revanche, la station a un gros caractère hors pistes à base de falaise, de canyon et de sapins donc peu de débutants mais beaucoup de freeriders de l’extrême :D.

J’ai donc rejoint un groupe de Ski/Snowboard sur Meetup (un site pour organiser des évènements avec des gens qui partage les mêmes loisirs) pour l’occasion, nous étions 5 à 8 ce weekend là à partager un appartement à Glacier, la ville avant la station (car dans la station il n’y a pas de logement). Les conditions météo étaient assez pourries mais du coup la neige était parfaite, à savoir bien légère et bien abondante, la meilleure dans laquelle je suis tombée en Amérique du Nord et peut être même depuis ma jeune carrière de «Boarder». C’est simple, il a neigé en continu à la station mais l’accès était assez dégagé, j’ai pu y monter sans chaînes avec ma traction et mes pneus toutes saisons qui gèrent plutôt bien dans le neige au passage. La dernière après-midi, il neigeait tellement et avec peu de gens que nous refaisions nos traces sur certains parties à chaque nouvelle descente !

Rien de mieux qu’une vidéo avec ma GoPro pour découvrir tout ça avec un petit clin d’œil au côté «Super Size Me» des statès à la fin :

L’autre truc qui est très appréciable et commun en Amérique du Nord c’est le «hot tub», qui si j’ai bien compris est un jacuzzi mais en extérieur (et le spa c’est quand il y a des jets d’eau, je me suis renseigné avec tous ces termes là ;)). Dans le complexe, il était en intérieur (donc en fait c’était un jacuzzi) et commun (normalement il est souvent privé et installé sur la terrasse de l’appartement quand le logement a une grande capacité) à côté d’une piscine. Il y avait même un terrain de Squash, un terrain de Racquetball (un dérivé du Squash) et un sauna dont nous n’avons pas joui.

Il y a autre station dans le même style connue pour ses chutes de neige en Colombie Britannique dénommé Fernie mais c’est à 13 heures de route de Vancouver, cela dit la vidéo suivante donne vraiment envie d’aller y faire un plongeon :

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