life.reboot(vancouver) » Installation Un toulousain au far west Canadien Sun, 27 Dec 2015 18:10:07 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.1 Ah oui le gros 4×4 ! /2011/05/ah-oui-le-gros-4x4/ /2011/05/ah-oui-le-gros-4x4/#comments Mon, 09 May 2011 06:19:12 +0000 /?p=316 Ce n’est pas la catégorie de voitures que je préfère, mais c’est très commun ici et plutôt pratique.

L’engin

Je suis donc le propriétaire d’un SUV et en particulier d’un Kia Sportage LX (a.k.a. finition de base) Canadien. Pour prendre des photos façon Turbo.fr avec la baie en arrière plan j’ai parcouru 150 4 kms :D :

Je parle de gros 4×4 mais en fait c’est plutôt petit ici et en plus ce n’est pas du tout un quatre roues motrices, c’est pour ça que j’emploies le terme SUV.

La recherche

Étaient en compétition les modèles suivants :

  • Chevrolet Equinox ;
  • Ford Escape XLT ;
  • GMC Terrain ;
  • Honda CR-V ;
  • Hyundai Tucson ;
  • Hyundai SantaFe ;
  • Kia Sportage ;
  • Jeep Compass ;
  • Mazda CX-7 ;
  • Mitsubishi RVR ;
  • Mitsubishi Outlander ;
  • Nissan Rogue ;
  • Nissan Murano ;
  • Nissan XTerra ;
  • Subaru Forester ;
  • Toyota RAV4 ;
  • Volkswagen Tiguan.

Et donc pourquoi ce genre de véhicule ?

  • pour aller au taff et pour la vie de tous les jours bien sûr ;
  • transporter mon matos de sport d’hiver pour une sortie improvisée ;
  • de même pour mon futur VTT en le stockant de façon sécurisée ;
  • éviter de passer du temps à tomber la plage arrière, baisser les sièges, … ;
  • ne pas coûter trop cher en carburant ;
  • le revendre sans difficultés dans quelques années.

Partir sur un break est aussi une option mais je pense que c’est plus difficile à revendre ici car moins demandé. En effet, les SUV et autres Pickup doivent bien représenter 25% du marché. J’avais aussi pensé à un pickup (un truck comme ils disent ici) mais c’est très long et très large, c’est puissant, ça consomme beaucoup (c’est bien américain quoi :)) et le matériel n’est pas protégé dans le coffre de base.

Je comptais prendre un modèle avec 1 ou 2 ans d’anciennetés pour profiter de la garantie ainsi que de la décotation. Je suis donc aller faire le tour des concessionnaires pour avoir une meilleure garantie qu’avec un particulier surtout en arrivant à l’étranger. Les voitures chez les concessionnaires n’ont pas de plaques d’immatriculations et pour les essayer ils pendent à l’aide d’une corde une plaque temporaire à l’arrière du véhicule sur l’essuie glace. Il m’a fallu retrouver la façon de conduire une voiture automatique, ça tombe bien la dernière fois que j’en ai conduit une c’était un Audi Q7 :D. J’étais surpris de trouver une boussole électronique à côté du rétroviseur dans certaines voitures mais c’est fort utile par ici pour s’orienter en ville. Autre chose, la moitié des commerciaux sont des asiatiques qui un peu comme moi, on sent bien qu’ils parlent mieux leurs langues maternelles que l’anglais mais ça doit être en adéquation avec le marché vu qu’une partie de la population ne doit pas bien parler anglais mais doit avoir pas mal de yuan à dépenser.

Au final je suis parti sur un Kia Sportage neuf, chose que j’ai toujours éviter de faire pour cause de budget plus élevé et de décote dès l’achat mais j’ai fait le pas pour les raisons suivantes :

  • ce modèle est très récent et du coup difficile à trouver d’occasion et l’ancien modèle est plutôt moche ;
  • garantie de 5 ans, parfait quand on a pas envie de galérer avec des réparations dans un pays inconnu ;
  • changement d’huile et filtres ainsi que nettoyages gratuits à vie (non transférable au prochain propriétaire, spécificité du concessionnaire) ;
  • un véhicule neuf est toujours plus facile à revendre à un particulier car ici il est possible de prouver 0 accident vu qu’il y a un et un seul assureur ;
  • la finition de base LX est très bien équipée contrairement à la majorité des voitures françaises ;
  • consommation annoncée sur autoroute faible pour un SUV ;
  • remises très intéressantes.

Kia propose peu d’options sur ses voitures (ce qui doit leur simplifier la production je suppose), les deux seules que j’ai pris sont la couleur et la boîte auto. C’est pas forcément que je préfère les voitures automatiques mais parce que le segment du SUV contient 80 % d’automatiques ici ce qui amènera à une revente plus facile et puis avec tous les feux c’est bien plus agréable. L’autre avantage comme il y a peu d’options c’est que la voiture est disponible en quelques jours.

Caractéristiques du bouzin

La finition de base inclut :

  • moteur essence de 2.4 L avec 4 cylindres développant 176 ch (et c’est ce qui se fait de plus petit ici, oui monsieur) ;
  • boîte automatique Steptronic à 6 vitesses ;
  • indicateur ECO-Minder (signal vert quand on conduit comme un papi) ;
  • assistance de démarrage en côte, contrôle de la motricité en descente ;
  • phares automatiques ;
  • dégivreur d’essuie-glaces avant (j’ai beau regarder je n’ai pas vu le circuit…) ;
  • sièges avants chauffants ;
  • chaîne stéréo AM/FM/CD/MP3 à 6 haut-parleurs ;
  • radio satellite Sirius® (très répandu ici même si ça nécessite un abonnement) ;
  • prises d’entrée USB et AUX (connecteur Ipod en sus) ;
  • commandes pour la radio et du régulateur de vitesse au volant ;
  • kit mains libres Bluetooth® ;
  • vitre arrière teintée (pas de plage arrière) ;
  • 6 airbags, contrôle électronique de stabilité, antipatinage, ABS ;
  • pneus 215 70 R16 (pas si gros que ça pour ce genre de voiture).

La procédure d’achat

Alors comment se passe l’achat d’une voiture ici une fois que l’on est tombé d’accord sur le prix ? Deux choses à ce propos d’ailleurs, ici les prix sont affichés et négociés hors taxes ce qui m’a obligé à revoir le budget au bout de quelques jours quand j’ai appris ça. Et pour la négociation, la technique du gentil commercial et du méchant manager reste universelle ;).

Dans le cas d’une voiture neuve il faut inclure dans le prix :

  • le fret (déplacement de l’usine au port) ;
  • le déplacement depuis le port vers le concessionnaire ;
  • la taxe sur la climatisation (100 $) ;
  • frais de documentations (papiers en tout genre) ;
  • frais d’inspection avant livraison ;
  • la HST (la TVA du quartier à 12%) .

Le concessionnaire s’occupe de faire venir un prestataire pour assurer la voiture et aussi proposer un choix de plaques parmi un lot (j’étais surpris mais j’ai pu choisir ma plaque :)). En Colombie Britannique il n’y a qu’un seul assureur nommé ICBC (c’est aussi plus ou moins la préfecture).

Dans le cas d’une voiture d’occasion, il faut se pointer à ICBC afin de changer les plaques et payer de nouveau la HST. Du coup, les gens se mettent souvent d’accord sur un prix de vente officiel inférieur au prix de vente officieux afin de payer moins de taxe. La procédure est très efficace ici et ça peut être régler en vingt minutes en un coût pas de putain de papiers à envoyer ou de ticket ayant subit un overflow :D.

Je prévois un article dédié à l’assurance car ça m’aura bien pris 1h30 ce jour là et j’ai pas tout saisi. Mais à la fin je suis reparti au volant avec le plein effectué. J’ai pu découvrir une autre partie de la ville pour rentrer à l’appartement (la partie souterraine du SkyTrain comme son nom l’indique ;)) que j’empruntais ma foi fort jolie avec une vue plongeante sur le centre ville et les montagnes en arrière plan avec peu de nuage pour une fois :). Je me suis ainsi senti revivre quelque part après 1 mois à marcher et prendre les transports en commun.

Le poisson d’avril

Donc le lendemain matin je me suis dit que j’allais partir un peu plus tard vu que ça devrait être plus rapide pour aller au taff. Je regarde l’itinéraire sur Internet et je sors récupérer la voiture. C’est bizarre, j’ai beau chercher je ne la trouve pas dans la rue pourtant je me suis garé correctement la veille sur le parking visiteur de ma résidence (j’attendais l’attribution d’une place dans le parking sous terrain que je n’ai pas eu suite à un email envoyé la veille). Il y a donc deux possibilités, je me la suis fait voler ou bien la fourrière est passée pourtant c’est le parking visiteur… C’est pas tout ça vu l’horaire il faut que je fasse vite pour ne pas rater la navette sinon c’est le bus et donc au minimum 20 minutes de plus dans les transports pour rejoindre le taff.

Arrivé au boulot, j’appelle donc la société mandatée par la police pour les enlèvements j’ai nommé Busters vu que j’ai pas trouvé ma voiture sur leur site Internet (pratique ça). Après avoir donné les informations sur la voiture (plaque, type, couleur) j’apprends qu’elle n’est pas chez eux mais on me conseille d’appeler une autre société Drake Towing spécialisée dans les enlèvements sur propriété privée (pourtant le parking visiteur est dans la rue). Et là « bonne nouvelle » ils ont la voiture et ça fera 106 $ bam (taxes incluses) ! J’irais donc la récupérer le soir après 1h30 de transport (vu que j’ai du attendre un bus 25 minutes et aussi parce que je suis sorti 750 m avant la bonne sortie). La personne n’a pas su m’expliquer la raison vu qu’elle n’était pas là le matin même. Mais en rentrant le soir, je regarde le panneau du parking visiteur et je vois écrit en police 4 et en noir qu’un badge visiteur doit être posé sur le tableau de bord, en plus ça s’est passé 30 minutes avant que je descende c’était donc le jolie fail du jour !

Ici le « towing » c’est un peu un sport national, rare sont les Vancouverites qui n’y ont pas eu droit car ils ont tenté de ne pas [re]payer le parcmètre ou bien dépassé le temps alloué de quelques minutes, c’est très organisé et on voit souvent les trucks de ces sociétés se ballader dans la ville en attendant l’appel fatidique.

Après quelques semaines

La voiture est vraiment très agréable à conduire, le moteur est très silencieux à bas régime, c’est difficile de savoir s’il tourne ou non à l’arrêt. L’assise est haute mais le véhicule n’est pas très large, l’impression de vitesse n’est pas flagrante comme souvent sur ces gros engins bien isolés. Je trouve les suspensions un peu raide et la direction dure, les 1,3 tonne ne doivent pas y être étrangère. La boîte automatique c’est vraiment pratique ici avec les feux et les stops puis avec l’ECO-Minder ça incite à prendre un rythme de conduite mou comme la majorité des bûcherons citadins. Les 176 bourrins permettent quand même de déplacer énergiquement les 1,3 Tonne du bouzin en particulier en montagne sans pour autant atteindre des sommets. L’utilisation manuelle de la boîte quand à elle ne sert strictement à rien. Par contre pas moyen de rétrograder de façon propre en descente du coup la seule solution c’est de freiner et avec le poids du bouzin les plaquettes ne doivent pas faire long feu ici.

Les sièges chauffants c’est un régal surtout en sortant de la station de ski de proximité après s’être changé. L’entrée USB c’est ultime et du coup j’ai une clé de 8 Go connectée en permanence (merci Stéphane ;)). Les sièges rabattables suffisent à donner un plancher plutôt plat, c’est pratique pour transporter facilement du matos dans le coffre. Et puis je mets jusqu’à deux fois moins de temps pour aller au taff avec une route bien droite de 4 à 6 voies comme ils savent le faire ici.

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Le petit tour dominical /2011/04/le-petit-tour-dominical/ /2011/04/le-petit-tour-dominical/#comments Sun, 17 Apr 2011 07:10:52 +0000 /?p=83 Il fallait bien que je trouve une boucle dans le coin pour remplacer le tour que je pratiquais dans les coteaux Péchaboliens de temps en temps. L’appartement temporaire est parfaitement situé pour ça (en même temps je l’avais choisi pour) puisque je suis à quelques dizaines de mètres du Seawall dont j’ai déja parlé.

Voici donc la boucle en question qui est très agréable et pas tout à fait plat à cause des ponts (9,15 km) :

Profil altimétrique
Profil de la vitesse

Le gros avantage c’est que c’est praticable si on est équipé correctement même quand il pleut puisqu’ici la pluie est longue mais pas très violente. Et l’autre plus c’est la possibilité de courir à la nuit tombée puisque une bonne partie du Seawall autour de False Creek est éclairé et c’est plutôt jolie le soir avec les buildings éclairés avec les reflets sur l’eau :D :

Autre boucle mais cette fois-ci au Stanley Park (Seawall toujours, 9,76 km), il faut prendre la voiture car c’est pas tout proche et payé le parking qui est de 2,5 $ par heure :

Profil altimétrique
Profil de la vitesse

Voilà des parcours au bord de la baie et où l’on voit les montagnes enneigées c’est quand même plus sympa que faire 9 fois le tour du Lac de Labège ;) et c’est parfait pour s’entraîner pour le Vancouver Sun Run.

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Le point après un mois /2011/04/le-point-apres-un-mois/ /2011/04/le-point-apres-un-mois/#comments Sat, 16 Apr 2011 05:00:30 +0000 /?p=79 C’est l’heure de faire un nouveau point sur cette aventure après un peu plus d’un mois sur le sol Canadien.

Après la première semaine d’adaptation, nous avons reçu la visite de Gillo, un collègue Toulousain.

Du coup, nous avons tous les deux eu droit à un super tour de la périphérie commenté par un collègue local avec au programme :

  • découverte des villes limitrophes à Vancouver ;
  • des points de vue fort sympathiques pour découvrir the Greater Vancouver (l’agglomération), il faut que j’y retourne avec l’appareil photo et le trépied un de ces jours ;
  • des anecdotes comme par exemple Rambo qui a été tourné dans une forêt pas très loin de la ville :
  • visite des loups à Grouse Mountain ;
  • vue sur le centre ville et un peu d’île de Vancouver depuis la montagne :D ;
  • retour par le Lion’s Gate Bridge avec vue sur le Stanley Park et la Skyline (voir la scène à moto à la fin du Tron) et traversée du parc ;
  • restaurant typique avec une douzaine d’écrans plats pour regarder du Hockey ;
  • et arrêt pour infraction par un policier motard à cause d’un demi-tour à un croisement par notre collègue local (pas de rond point ici quand tu rates la mauvaise rue faut faire le tour d’un pâté de maisons).

Ce fût également l’occasion de découvrir l’atmosphère de la nuit ici.  Ça m’a permis de faire une visite plus poussée des lieux, de tester les très bons restaurants du coin et de discuter de la vie.

Nous avons eu droit à la fin de la parade et au festival celtique en centre ville le weekend suivant la Saint Patrick :

Bon j’ai quand même merdé à un moment puisque j’ai perdu la clé d’un des deux antivols quand nous avons attaché les vélos ensemble pour une séance Starbucks sur la plage (un des petits plaisirs du coin :)). La roue arrière d’un vélo était accrochée à la roue avant de l’autre autant dire que les deux était bloquées et difficilement transportables. Nous avons donc marché pour rejoindre le loueur (20 minutes, ça va nous n’étions pas trop loin) qui m’a fait payé un petit supplément pour aller chercher les vélos et trouver le bon double parmi une poche d’une cinquantaine de clés !

J’ai donc pris mes repères maintenant et la ville est toujours aussi agréable à vivre surtout quand il fait beau et d’autant plus avec le passage à l’heure d’été. Même si il y a quelques quartiers dit mal famés par les locaux (en vrai c’est pas si dangereux que ça), c’est très sécurisé et l’on ne se sent pas menacé une seule seconde de jour comme de nuit. Je ne peux pas en dire autant quand je rentre le soir de Paris ou de Toulouse. Le poulet picore beaucoup dans le coin, l’absence de casquette et autre wesh wesh ;) ainsi que le calme ressentit dans une si grande ville contribuent à ce sentiment de sécurité général.

Après découverte de la ville (en dehors du centre ville), j’ai remarqué qu’il y a pas mal de collines, ça monte et ça descend un peu comme à San Francisco. J’aide même des touristes à trouver leur chemin, bon quand je commence à parler ils sentent vite que je suis pas du coin mais j’arrive quand même à les aider :).

Je profite pas mal du complexe sportif du bâtiment le soir ou quand il fait pas beau, en particulier de la piscine intérieure, mais aussi du Jacuzzi et du Hammam :D.

Après plusieurs semaines, les transports en commun ont commencé à me gaver (en particulier pour toutes les tâches administratives qui imposent d’arriver plus tard au boulot et du coup d’attendre jusqu’à 15 minutes un bus). Cela dit les transport m’ont permis de lire Comment chier dans les bois, livre offert par mes collègues afin de survivre ici :). J’ai appris pas mal de choses qu’il faudra mettre en application cet été :) et heureusement qu’il était écrit en Français sinon les gens m’auraient regardés plutôt bizarrement dans le métro :D.

J’ai donc cherché et investi dans une voiture (détails dans un prochain article ;)), indispensable pour sortir du centre ville, explorer les alentours et en particulier pour faire de la rando ou du VTT dès que les sports d’hiver seront terminés. Et on s’en rapproche comme on peut le voir sur la floraison des cerisiers comme au Japon à cette période. Ça devient de plus en plus fidèle aux rendus de Google Street View pris l’été.

Côté météo toujours pas mal de pluie à cette période, mais les gens me disent qu’une fois l’été arrivé c’est la plus belle ville du monde (rien que ça !). En pratique cette pluie n’est pas si gênante car elle longue mais douce (peu de grosses averses et rarement de l’orage ou du tonnerre), par exemple courir sous la pluie n’est pas si désagréable contrairement à Toulouse. Le temps change très rapidement, ça me rappelle la côte basque. Je sais pas ce qu’il utilisent comme revêtement des sols ou la façon d’évacuer l’eau mais ça sèche très très vite. Quand le temps s’éclaircit et qu’on revoit les montagnes ça devient effectivement magnifique et à en croire mon chef on a tendance à oublier la beauté du site quand c’est couvert (mais c’est pour apprécier sa juste valeur :)).

Côté boulot tout se passe toujours très bien, la partie difficile c’est de switcher de projets puis d’enchainer sur une réunion in English mais les 50 % de mon temps dédiés aux équipes locales m’obligent à pratiquer la langue ce qui est bien puisque c’est un des objectifs de ce périple. En effet, l’immersion linguistique n’est pas aussi forte que je le pensais, c’est notamment dû au fait que les collègues avec qui je travaille le plus pour le moment sont et parlent Français. J’arrive à cerner le contexte des discussions, certains détails m’échappent mais j’arrive dans l’ensemble à comprendre et à me faire comprendre même si ce n’est pas très fluide et que le vocabulaire n’est pas toujours là. Le bon côté des choses c’est que du coup la transition est progressive et c’est aussi pratique d’avoir pas mal de choses traduites en Français dans la vie de tous les jours en particulier au supermarché, au distributeur de billets, à la pompe (deux langues officielles obligent).

J’ai bien récupéré mes affaires issues du déménagement international et j’ai commencé à écumer les stations de Ski environnantes (articles dédiés avec photos car les vues sont époustouflantes, j’en dis pas plus juste qu’il y a moyen de faire de superbes photos ainsi que de péter un réflex dans la foulée mais bon c’est le jeu).

Pour la suite, il va falloir se concentrer très sérieusement sur la recherche d’un appartement ainsi que rencontrer des gens. Du coup refaire une collocation est peut être le moyen le plus efficace pour pratiquer l’anglais et rencontrer du monde. Je vais également tenter de m’inscrire à des clubs de sport dans le coin, j’ai vu qu’il y avait pas mal de Beach-volley dans le coin :

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Le point après une semaine /2011/03/le-point-apres-une-semaine/ /2011/03/le-point-apres-une-semaine/#comments Mon, 07 Mar 2011 06:30:32 +0000 /?p=73 C’est l’heure de faire un premier point sur cette aventure après une semaine et malgré l’épisode de la valise, tout s’est très bien passé :).

Je suis donc bien installé dans un appartement temporaire en centre ville (photos à venir :)) et le premier réveil est naturel mais bon à 5h du matin (à cause du Jet lag qui va durer quelques jours). J’ai donc l’opportunité de découvrir la ville avec un lever du soleil mais plutôt timide vu qu’il pleut. Il reste quelques blocs de neiges un peu partout, vu que le weekend précédent il a beaucoup neigé en ville (chose rare ici contrairement à la côte Est du Canada célèbre pour ses températures négatives).

L’accueil au boulot est très chaleureux, une fois de plus je trouve les gens ici vraiment sympathique et très polis, l’environnement de travail fera l’objet d’un article à part entière avec photos :).

Ça fait bizarre d’être à pied tout le temps, de prendre le métro/bus chaque matin, c’est à la fois agréable car on peut faire autre chose mais pénible car on est pas libre.

Au niveau météo, la température est à peu près la même qu’à Toulouse à cette période (environ 3°C) mais le ressenti me paraît plus froid (sûrement lié au micro climat typé océanique). Sur une semaine j’aurais droit majoritairement à de la pluie, quelques éclaircies et deux beau jours pour le weekend, parfait pour découvrir le centre ville.

L’immersion linguistique n’est pas aussi forte que je le pensais, c’est notamment dû au fait que les collègues avec qui je travaille le plus pour le moment sont et parlent Français. J’arrive à cerner le contexte des discussions, certains détails m’échappent mais j’arrive dans l’ensemble à comprendre et à me faire comprendre même si ce n’est pas très fluide.

Ma première semaine au Canada s’est donc très bien passée et est passée très vite, je me sens bien ici et malgré le fait que ça soit éloigné de la France, ça reste au final pas si différent que ça (contrairement par exemple à un pays d’Asie où la culture est vraiment différente). J’ai pour le moment l’impression d’être en voyage/vacances au détail près que je travaille :).

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L’appartement temporaire /2011/03/lappartement-temporaire/ /2011/03/lappartement-temporaire/#comments Sun, 06 Mar 2011 06:00:33 +0000 /?p=14 L’appartement est situé en plein centre ville de Vancouver entre le BC Place Stadium (le Bercy / Stade de France du coin) et False Creek (un bras de mer qui sépare Downtown du reste de Vancouver) comme on peut le voir sur cette carte en cherchant Charlie ;) :

Localisation de l'appartement temporaire

Le truc sympa du coin c’est le Seawall, un chemin qui fait le tour de False Creek mais aussi d’English Bay, du Stanley Park et de Coal Harbour, parfait pour courir, faire du roller ou bien du vélo pépère (c’est le canal du Midi du coin quoi ;)).

Le bâtiment :

L’appartement est un T2 de 550 square feet (c’est à dire environ 51 m²) avec une chambre, un salon contenant la cuisine, une petite terrasse et un den. Ahah c’est quoi ce den, il s’agit en fait d’un petit bureau sans fenêtre mais vraiment petit, bref une pièce qui sert à rien si ce n’est à bouffer de l’espace. La particularité de l’appartement c’est d’être au 28ème étage de la résidence qui contient une belle infrastructure pour faire du sport. À savoir qu’il y a une salle de muscu, un jacuzzi, un sauna, un hammam, une piscine pour faire des longueurs et plein d’autres choses ! Ce qui en fait ici est loin d’être originale contrairement à l’hexagone.

L’intérieur de l’appartement :

Par beau temps (comprendre quand il ne pleut pas :)), il est possible de percevoir une partie de la baie entre les buildings mais surtout de voir les montagnes du North Shore (la partie nord de la baie) et en particulier Grouse Moutain et ses pistes éclairées le soir afin de pouvoir skier jusqu’à 22h :D.

La vue depuis l’appartement :

A côté du BC Place Stadium, c’est le Rogers Arena (ex GM Place, note Rogers c’est le France Télécom d’ici et GM c’est les ricains), c’est là que se déroule les matchs de Hockey du coin et c’est en particulier l’antre des Canucks (l’équipe favorite de Robin dans « How I Met Your Mother »).

Sur le papier, le stadium n’était pas en travaux et prenait moins de place (ils sont en train de refaire le toit qui avait une structure gonflable plus basse) mais vu de la haut j’aime bien regarder les playmobiles jouer avec leurs grosses grues ;). Par contre ça fait du bruit même la nuit mais l’appartement doit être plutôt bien isolé puisque j’arrive à dormir et pourtant j’ai besoin de calme. J’essayerais de prendre des photos du complexe sportif à l’occasion ça vaut le détour :D.

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