Cette fois-ci journée est ensoleillée et la température est fraîche au petit matin, parfait car le tracé est rude. Il y a 7 km pour rejoindre le lac pour 1200 m de dénivelé positif. Le début du chemin est comme à l’habitude dans les bois avec des gros sapins et donc des grosses racines :

S’en suit la partie la plus pentue dans un pierrier :

Mais le jeu en vaut la chandelle :

Certains arrivent à se baigner et d’autres tentent de se tremper les pieds dans ce lac, alimenté par deux glaciers, autant dire que j’y ai même pas pensé :

Un chemin autour du lac permet de rejoindre un des glaciers :

Nous resterons environ 3 heures autour du lac pour apprécier le paysage et se poser.

La descente est technique et l’utilisation de bâtons est plus que recommandé, beaucoup plus fun que le retour du lac de Garibaldi. À refaire en campant car les emplacements sont particulièrement agréable en particulier au petit matin :

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Le tracé :

Dans le groupe cette fois-ci, un Irlandais et des canadiens originaire des provinces de Manitoba, Ontario et Colombie-Britannique. La première étape consiste à rejoindre le lac de Garibaldi. On profite pour aller au point de vue  de la barrière, formation rocheuse suite à une éruption volcanique :

Le lac est alimenté par un glacier et profite donc d’une couleur turquoise typique des rocheuses Canadiennes, apparemment magnifique par beau temps depuis Black Tusk ou Panorama Ridge (deux randos qui sont sur ma liste) mais je le trouve déjà assez jolie sans soleil :

Le chemin menant au sommet n’est pas officiel, c’est à dire qu’il y a un marquage (voir parfois plusieurs :() fais par des locaux plutôt qu’un balisage ainsi que des panneaux maintenus par les rangers. En essayant de rejoindre le sommet, les nuages sont de plus en plus présent et la température chute à cause du vent (et il y a déjà de la neige à cette altitude).

Nous avons donc décidé de ne pas aller jusqu’au bout car retrouver le chemin du retour risquait d’être difficile avec la faible visibilité. Lors de la descente certains ont profité de la neige pour faire les premières glissades de la saison :

Vu qu’il faut 15 km pour accéder au sommet, le retour est long et se termine à la frontale sous la pluie, les 8 derniers kms même si peu technique paraissent interminable. Du coup, au lieu de commander une bière fraîche nombreux sont ceux qui ont dégusté un chocolat chaud avant de dévorer un bon gros burger et autre club sandwich au pub sur la route.

Retour sur Vancouver à 23h30 après 10 heures de rando et un total de 3h30 de voiture, disons que j’ai pas eu de problème à m’endormir :).

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Le tracé où l’on peut voir la proximité du sommet :